XALIMA NEWS – Les libéraux sont convaincus que l’incarcération de Karim Wade a extraordinairement augmenté la cote de popularité de de l’ancien ministre d’Etat. Aussi, le directeur de cabinet de Me Wade estime, dans un entretien avec Le Populaire, que Wade-fils devrait d’ailleurs en remercier Macky Sall.
Abordant la question de la succession de Wade à la tête du Parti démocratique sénégalais, nos confrères ont demandé à Amadou Tidiane Wone s’il ne craint pas qu’on ait déjà intronisé Karim Wade d’office comme candidat du Pds à la Présidentielle de 2017 puisque présenté comme meilleur challenger de Macky Sall qui a voulu l’écarter. Une interrogation à laquelle le Dircab de Me Wade a répondu : Il faut poser la question à Macky Sall qui est vraiment le meilleur directeur de campagne de Karim Wade au vu de la manière dont l’opinion, aujourd’hui, est en train d’exprimer son affection et sa solidarité. Je vous le dis, Karim doit une fière chandelle à Macky Sall ». Toutefois, M. Wone n’est pas tout à fait pessimiste quant aux retrouvailles du Pds avec l’Apr malgré la traque. Pour lui, on en est pas encore au point de non retour. « La traque pour pénible qu’elle soit du point de vue personnel aura une fin. Et, dans notre pays, on sait que tout est possible et, pour nous autres qui sommes croyants, nous ne doutons pas que des solutions seront trouvées un jour ou l’autre. Donc, laissons faire le temps », a-t-il dit.
Le Populaire via Leral
LA CREI ACTIVE CERTAINS MEDIAS POUR FAIRE CROIRE QUE LE JOURNAL LE PARISIEN AURAIT EVOQUE DES BIENS EVALUES A 21 MILLIARDS APPARTENANT A KARIM OR CE JOURNAL NE PARLE QUE DE L4APPARTEMENT DE PARIS sinon l’article est plus orienté vers d’autres anciens et présents
Président du monde !L’affaire : le paris perdu des dictateurs
Pour les dirigeants étrangers qui mènent grand train à Paris grâce à des fonds publics, c’est la fin de l’impunité. Juges français et Etats spoliés lancent l’offensive contre leurs biens mal acquis, dont la valeur frôle le milliard d’euros.
Thierry Lévêque | 04 Févr. 2015
réagir
8
L’ex-président tunisien Zine Ben Ali et sa femme, Leila, en 2006.
AFP
Longtemps, la loi du silence fut de mise. Ces dictateurs menaient grand train dans les commerces chics des beaux quartiers et les imposantes suites des palaces parisiens. Ils organisaient fréquemment des fêtes outrancières avec amis mondains et courtisans, parfois des prostituées de luxe, dans leurs propriétés.
Sur le même sujet
Biens mal acquis : « Une intolérance croissante à toutes les formes de corruption »
Biens mal acquis en Guinée équatoriale : « L’ensemble du système bancaire mondial a vu passer l’argent »
Biens mal acquis en Guinée équatoriale : la Société générale dans la tourmente
Des « biens mal acquis » achetés grâce à l’argent public de leur pays.
Pendant trois ou quatre décennies, ces chefs d’Etat ont ainsi acquis pour eux et leurs familles les plus beaux appartements et hôtels particuliers. Sans vouloir s’interroger sur ces flots d’argent, les notaires, agents immobiliers, banquiers, architectes, hommes d’affaires leur ouvraient grand leurs portes. C’est donc peu dire que le coup de massue qui s’abat actuellement sur cet univers le laisse tétanisé. Plusieurs événements annoncent, selon nos informations, une offensive d’huissiers et de policiers contre les trésors parisiens de ces dirigeants.
1. Les saisies se multiplient
Trois propriétés des beaux quartiers de Paris d’une valeur globale de plus de 5 millions d’euros, avenue Kléber, rue de Ponthieu et rue Le Sueur, ont été saisies l’été dernier par des juges d’instruction. Un tel acte devient banal en matière de lutte contre le crime, mais pour les autocrates de toute la planète, il retentit comme un signal d’alarme. Selon la procédure judiciaire dont nous avons pu prendre connaissance, ces trois logements ont été achetés par Slim Chiboub et Mohamed el Materi, les gendres de l’ancien président tunisien Zine Ben Ali, chassé en 2011 par la première révolution arabe. Ces biens sont désormais susceptibles d’être restitués à l’Etat tunisien, au terme de l’enquête pour « recel de détournement de fonds publics », ouverte en 2011.
2. Les ONG ont lancé le mouvement
Cette accélération est le fait des juges, le pouvoir politique français se montrant plutôt embarrassé. C’est contre sa volonté, et malgré l’opposition du procureur de Paris, que la Cour de cassation avait ouvert la brèche en permettant une première enquête, le 9 novembre 2010. La plus haute juridiction de France avait considéré, pour la première fois, que la plainte d’une ONG, Transparency International en l’occurrence, pouvait légalement obliger la justice à enquêter, les Etats victimes des prédateurs étant dans l’incapacité de se défendre puisqu’ils étaient dirigés par leurs propres pillards. Ce fut l’œuvre des associations Transparency International, Sherpa, CCFD-Terre solidaire et de leur avocat William Bourdon, qui déposa les premières plaintes en 2007 et 2008.
La brèche s’élargit aujourd’hui et cinq informations judiciaires conduites par les ténors du pôle d’instruction financier de Paris, Roger Le Loire, René Grouman, Renaud Van Ruymbeke et Serge Tournaire, sont aujourd’hui ouvertes sur les richesses frauduleuses imputées aux dirigeants ou ex-dirigeants de Guinée équatoriale, République du Congo, Egypte, Tunisie, Syrie, Ouzbékistan et du Gabon. Selon nos estimations, plusieurs dizaines d’immeubles luxueux et des patrimoines financiers et mobiliers – d’un montant global de l’ordre du milliard d’euros – sont en jeu. L’Etat français rechigne toujours à suivre et les moyens alloués aux enquêtes policières sont plutôt maigres. Les intéressés résistent et ont recruté l’élite du barreau français pour une lutte juridique qui s’annonce âpre.
L’arme de la saisie préalable – un nouveau dispositif mis en place en 2010 pour faciliter les saisies et les confiscations en matière pénale – avait été utilisée une première fois en 2012, concernant un hôtel particulier au 42, avenue Foch, acheté sept ans plus tôt par Teodorin Obiang, fils du président de la Guinée équatoriale, et dont la valeur est estimée à 110 millions d’euros. L’opération avait frappé les esprits, les policiers saisissant en ces lieux un trésor, avec environ un millier d’objets d’arts, des voitures de luxe, des vins fins et des meubles de collection. Teodorin Obiang est devenu, en mars 2014, le premier dignitaire des régimes visés à être mis en examen pour blanchiment.
Les immeubles acquis par l’ex-dictateur égyptien Hosni Moubarak et ses proches pourraient aussi être saisis, de même que ceux détenus par Rifaat al-Assad, oncle du président syrien Bachar al-Assad et ancien vice-président de son pays passé dans l’opposition. Le juge Renaud Van Ruymbeke recense actuellement l’incroyable patrimoine accumulé par cet homme : il se compterait en milliards d’euros sur le plan international et, à Paris, comprendrait, entre autres, un immeuble de sept étages avenue Foch, un hôtel particulier dans le 16e et plusieurs dizaines d’appartements avenue Kennedy.
La tâche des juges est épineuse quand ils visent des régimes toujours en place et proches diplomatiquement de Paris, notamment ceux d’Ali Bongo, président du Gabon, et de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo, qui possèdent des dizaines d’immeubles et de logements en France. Selon nos informations cependant, des pas décisifs ont été franchis dans ces dossiers. Le 4 novembre dernier, l’homme de confiance de la famille Bongo à Paris, Daniel Mentrier, 69 ans, a été mis en examen pour complicité de blanchiment de détournement de fonds publics et recel. Il a admis que 53 millions d’euros avaient été déposés en espèces dans les années 2000 par les dirigeants gabonais sur le compte de sa société Avenir 74, pour l’achat et l’aménagement de deux résidences de luxe à Paris et d’une troisième, à Nice (Alpes-Maritimes).
Proche d’Omar Bongo (président de 1967 à 2009) puis de son fils et successeur Ali Bongo, Daniel Mentrier a déclaré aux juges : « Les règlements en espèces sont légaux au Gabon, et le président et sa famille faisaient partie des plus grandes fortunes au monde. » Tout était donc normal à ses yeux. Trois autres proches de la famille Bongo ont aussi été mis en examen et les actes des ventes litigieuses ont été saisis lors de perquisitions chez des notaires. Concernant le régime congolais de Sassou-Nguesso, les juges ont établi, grâce à la coopération du paradis fiscal de Saint-Marin, l’origine frauduleuse des 8,5 millions d’euros payés pour l’achat et l’aménagement d’une résidence à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) pour Julienne, fille du Président, et son mari. L’argent viendrait du Trésor public congolais et de pots-de-vin versés pour l’obtention de marchés publics au Congo, pense l’accusation. Les poursuites ont été élargies aux faits de blanchiment de corruption.
3. Les dictateurs africains ne sont plus les seuls visés
L’offensive sur les biens mal acquis gagne tous les continents. Ainsi, une procédure a été ouverte en 2013 sur la fortune de Gulnara Karimova, fille d’Islam Karimov, au pouvoir depuis 1991 en Ouzbékistan, ex-république soviétique. Cette blonde très mondaine a ses lignes de vêtements, de bijoux, écrit des poèmes et elle a aussi chanté avec Gérard Depardieu sous le nom de Googoosha. Elle fut aussi un temps ambassadrice aux Nations unies à Genève. Le juge Serge Tournaire s’est penché sur un autre volet de ses activités, une gigantesque affaire de corruption entre la Suède, la Suisse et l’Ouzbékistan autour de marchés de télécommunications. Selon nos informations, l’enquête a révélé un patrimoine de 50 millions d’euros d’origine présumée frauduleuse : une villa près de Saint-Tropez (Var), un château à Montfort-l’Amaury (Yvelines) et un appartement à Paris. Tous trois menacés de saisie.
4. Les Etats portent plainte contre leurs ex-dirigeants
Désormais, les Etats eux-mêmes brisent la loi du silence sur les malversations passées en sollicitant directement et pour la première fois l’action judiciaire française. En novembre, la République centrafricaine a ainsi déposé une plainte à Paris concernant les biens acquis en France par l’ancien président François Bozizé, chassé en 2013, et ses proches, soit une dizaine de biens immobiliers, dont une villa à Cannes et une maison dans les Yvelines. Une enquête a été ouverte à Paris en décembre dernier.
Le Sénégal pourrait bientôt faire de même concernant les biens acquis à Paris par les proches de Karim Wade, fils et ex-ministre de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012). La valeur du patrimoine suspect – dont un ensemble immobilier de 5,8 millions d’euros boulevard Saint-Germain – a été estimée par une enquête de police préliminaire à 21 millions d’euros, mais le parquet de Paris a classé la procédure sans suite en mai dernier. Actuellement écroué au Sénégal, Karim Wade – jadis surnommé chez lui « ministre du Ciel et de la Terre » – est jugé depuis juillet à Dakar.Mais le président sénégalais élu en 2012, Macky Sall, hésite à relancer la justice française en saisissant directement un juge d’instruction par la procédure de plainte avec constitution de partie civile. L’avocat de l’Etat sénégalais, Samuel Ndiaye, l’y encourage : « C’est une question de principe. Il faut de la transparence, de la moralisation et la fin de l’impunité. »
Cette question « de principe » pourrait devenir cruciale. L’orgie de dépenses de dirigeants au pouvoir depuis souvent deux à trois décennies, dans des pays regorgeant de ressources naturelles comme le pétrole, le gaz ou le bois, est vue comme obscène tant les populations sont abandonnées. Dans le classement 2012 de l’indice du développement humain de l’ONU, les pays concernés par les procédures françaises se classent entre la 94e et la 136e place mondiale sur 187 Etats. Pendant que leurs dirigeants pillent les caisses, beaucoup d’habitants n’ont ni l’eau courante ni accès aux soins médicaux ou à l’éducation pour leurs enfants.
Les biens des dictateurs à Paris
Le clan Ben Ali a pris ses quartiers à Paris
Durant vingt-trois ans, Zine Ben Ali a dirigé la Tunisie. Le Président a été chassé du pouvoir en 2011 par la Révolution de jasmin, un mois de manifestations contre les inégalités sociales et la corruption.
Mohamed Sakhr El Materi et Slim Chiboub, gendres de l’ex-président Zine Ben Ali, sont soupçonnés d’avoir acheté trois propriétés dans les beaux quartiers de Paris avec l’argent de l’Etat tunisien : un appartement avenue Kléber (16e), un autre rue de Ponthieu (8e) et un autre rue Le Sueur (16e), pour une valeur de plus de 5 millions d’euros.
Les beaux appartements de tonton al-Assad
Rifaat al-Assad, oncle de Bachar al-Assad, posséderait, rien qu’à Paris, un immeuble de sept étages avenue Foch, un hôtel particulier dans le 16e et plusieurs dizaines d’appartements avenue Kennedy. Un immeuble avenue Foch et un terrain en friche rue Jasmin font l’objet d’investigations des juges concernant le patrimoine de Rifaat al-Assad.
Wade et son fils, « ministre du Ciel et de la Terre »
Le fils de l’ex-Président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim, qui a exercé la fonction de ministre, est écroué et jugé depuis juillet 2014 au Sénégal pour « enrichissement illicite ».
Karim Wade aurait acquis illégalement plusieurs biens, d’une valeur totale de 21 millions d’euros, dont un appartement rue de la Faisanderie, dans le 16e arrondissement de Paris.
A la suite d’une plainte déposée par l’Etat du Sénégal à l’encontre de Karim Wade, les policiers ont répertorié les biens que le fils de l’ex-Président aurait accumulés grâce à des prête-noms.
Les Bongo et le chéquier du Trésor public
En juillet 2012, à Paris, une manifestation est organisée par diverses associations contre la venue d’Ali Bongo et pour la fin de la « Françafrique ».
En 2004, la femme du président Omar Bongo aurait acquis une voiture de luxe à plus de 390 000 € avec un chèque émanant du Trésor public gabonais.
Les biens immobiliers appartenant à Omar Bongo sont tous situés dans le 16e arrondissement, notamment un appartement boulevard Lannes, un pied-à-terre boulevard Flandrin, un appartement de neuf pièces de 365 m2 et un autre avenue Foch.
Gulnara Karimova, du glamour à la fraude
Fille du président de l’Ouzbékistan, Gulnara Karimova, est dans le collimateur de la justice pour des affaires de corruption. Plusieurs biens immobiliers en France, dont un appartement à Paris, sont menacés de saisie.
>
Le réseau France Afrique au secours de Macky Sall.
Dans l’histoire politique du Sénégal,la Casamance n’a jamais eu un tel rapprochement d’un Président à une population si oubliée par des décennies de guerre.
L’enclavement de cette belle région a été à l’origine d’une guerre de revendication et de reconnaissance de la part des intellectuels du sud.
L’arrivée de Macky au pouvoir a relancé le processus de paix.A l’espace de trois ans,le Président Sall s’est rendu à trois reprises en Casamance.
Cette tournée économique symbolise sa vision et son attachement aux valeurs intrinsèques d’une union nationale sans disparité régionale.
Une paix durable s’accompagne avec des mesures sociales.C’est ce que le Président Sall a compris en inaugurant les bateaux qui assurent la navette entre Dakar et zinguinchor.
Il pouvait se limiter de l’inauguration mais il a vite lit les difficultés que vivent les sudistes,c’est dans cette lancée qu’il décide d’appliquer sa politique sociale en subventionnant les billets à hauteur de 50%. »un billet qui coûtait 10500frs revient à 5000frs » voila un ouf de soulagement au grand honneur des populations.c’est sa le vrai changement;MERCI MONSIEUR LE PRÉSIDENT.
Des mesures qui permettent aux producteurs du Sud d’écouler facilement leurs produits agricoles.
Le Président ne s’arrête pas la;il redonne un grand souple d’assurance pour la conservation des produits halieutiques en mettant à leur disposition un complexe frigorifique de 2000 tonnes.
La population sportive de la Casamance n’a pas été en reste avec l’inauguration d’un stade qui répond aux normes dont les travaux ont duré que 2ans.
La santé a eu une place importante avec l’inauguration de l’hôpital de la Paix dont les travaux étaient en arrêt avant l’arrivée de Macky au pouvoir.IL avait promis à cette population lors du conseil des ministres décentralisé que les travaux seront repris.Donc nous pouvons dire que le Président est un homme de parole.une unité d’homo-dialyse vient s’ajouter à ce plateau médical,qui limitera les évacuations vers Dakar qui étaient un coût énorme.
La lumière a éclairé les grands rues de ZINGUINCHOR avec l’inauguration du central électrique,et l’annonce d’une électrification de plus de 200 villages.
Voila tout le grand sens du caractère social-économique d’une tournée,qui redonne espoir et ouvre les grands jalons vers une paix.
Le Président Macky vous êtes sur la voix de l’émergence,toute la population de la Casamance vous dit Merci
kekh kekh kekh
yambaa daal bakhoul
Des conseils à appliquer !