XALIMANEWS : La réponse du berger à la bergère. L’Alliance des Syndicats autonomes de la santé (Asas/Sutsas-Sudtm) – « And Gueusseum » monte au créneau après les déclarations du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Selon lesquelles les syndicats du secteur de la Santé « n’ont plus de raison de s’inscrire dans une dynamique de radicalisation, des réponses ayant été apportées à l’essentiel de leur revendication à incidences financières ».
« And Gueusseum » a cru devoir répondre ou rectifier parce que c’est l’adage qui dit qui ne dit mot consent, martèle Mballo Dia Thiam, président de « And Gueusseum », rapporte l’As.
Nous ne sommes pas d’accord avec lui sur ses déclarations parce que quand il dit que toutes les questions à incidences financières de 2014 ont été réglées, cela pose problème. »
« Parce que de 2014, corrige-t-il, les questions à incidences financières concernent spécifiquement le régime indemnitaire. Et, c’est une plateforme au Congrès de 2012 qu’on a négocié en 2013 et signé en 2014, des accords réalistes et réalisables. Et, jusqu’à présent, la négociation sur le régime indemnitaire n’a pas été ouverte. On nous la promet pour le 3 juillet. »
Le syndicaliste de poursuivre: « Il parle de radicalisation, nous ne nous sommes pas encore radicalisés. Parce que, les camarades nous demandent d’arrêter le Pev, le Pnt et les autres programmes. Les camarades nous demandent (aussi) de déposer les motos, les véhicules et les glacières au niveau des districts. Et maintenant dans un futur proche si cela ne bouge pas encore, qu’on abandonne le service minimum. Et peut-être les urgences plus tard ».