(APS) – La commissaire de police divisionnaire Anna Sémou Faye a souligné lundi à Dakar que trente ans après l’intégration des femmes au sein de la police nationale, leur pourcentage reste ‘’encore assez faible’’, avec seulement 6% des effectifs.
‘’Je pense que trente ans après notre intégration, il y a encore des efforts à faire pour un recrutement massif, mais aussi pour accéder à toutes les responsabilités’’, a souligné la commissaire de police divisionnaire Anna Sémou Faye, lors de la cérémonie présentation du rapport d’étude sur ‘’genre et sécurité au Sénégal : une intégration à poursuivre’’.
Initiée par le Centre pour le contrôle démocratique des forces armées à Genève, l’étude, publiée à l’occasion de la célélbration de journée internationale de la fermme, cherche à développer un programme sur le genre et la sécurité dans les pays francophones et en Afrique de l’Ouest.
‘’Il reste encore beaucoup d’efforts à faire surtout lorsqu’on sait que les jeunes filles ont toutes les qualités pour accomplir ce métier’’, a poursuivi Mme Faye, non sans ajouter :‘’nous aurions aimé que des efforts soient faits à ce niveau-là, mais aussi que les jeunes demoiselles veuillent bien se présenter aux concours’’.
Elle a ainsi lancé un appel aux jeunes filles qui ont envi de faire ce métier.
Anna Sémou Faye a rappelé que certes le ministère de l’Intérieur est pionnier dans ce domaine, pour avoir ouvert ses portes aux femmes depuis 1980.
Mais, a-t-elle poursuivi, le constat est qu’ ‘’on a tendance actuellement à marquer un peu le pas, au point que maintenant le ministère des Forces armées avec la santé militaire et bien plus tard avec les femmes gendarmes a tendance à nous rattraper’’.
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