Anna Sémou Faye, 55 ans (elle est née le 14 avril 1958), commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, précédemment coordonnatrice du Conseil interministériel de lutte contre la drogue est le nouveau Directeur général de la Police nationale (Dgpn) en remplacement de Abdoulaye Niang, éclaboussé par une affaire de drogue.
Elle écrabouille une certaine phallocratie et émascule les idées mâles. Pour la haute hiérarchie policière, on considère qu’une certaine anomalie est corrigée et une erreur de casting réparée. Pressentie au mois de juin pour succéder à Codé Mbengue, alors directeur général de la Police nationale, Anna Sémou Faye, commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle s’est vu coiffer au poteau par Abdoulaye Niang, lors du sprint final. La même haute hiérarchie policière assure que des considérations misogynes et sexistes avaient écarté Anna Sémou Faye. «Une femme à la direction de la Police nationale ? Ça manquerait de poigne», jugeait-on en haut lieu. Moins de deux mois après, ce camouflet est corrigé et la commissaire divisionnaire vire en tête de la Police nationale, par la grande porte et en surprime les honneurs d’une hiérarchie acquise à sa cause.
A la direction de la Police nationale, durement secouée par les remous d’une purulente affaire de drogue où les responsabilités tardent à être situées, Anna Sémou Faye débarque comme une fraîcheur pour déparer des sales clapotis d’une élite qui a failli. Précédée d’une réputation de dure à cuire, elle cristallise les attentes d’une population qui trouve plus de questions que de réponses à ses questions. Mais à la loupe, son passé dans la police et les échos qui suivent de près son image rameutent l’image d’un flicard «au-dessus de tout soupçon et jusque-là jamais compromise». Dans les cercles les plus introduits de la police, on souffle qu’elle ne «cultive pas les mêmes connexions bourgeoises que bon nombre de ses pairs». Devant son bureau encombré de paperasserie, rassurée du soutien de ses hommes, elle ne craint rien. Ni personne. Celle qu’on vante comme l’une des premières femmes haut gradées de la police est rigoureuse et aussi rigide que le Code pénal. Intransigeante sur les principes, elle a eu à marquer de son empreinte tous les services par où elle est passée. Sa marque de fabrique est un mode de management à la dure, avare en concessions, histoire d’accoucher d’une image qui colle bien à sa mission. Une connaissance souffle : «Elle a toujours été comme ça, très à cheval sur les principes. Elle peut certes horripiler, mais elle est une femme à poigne et cela lui réussit bien.»
Dans les locaux des commissariats qu’elle a fréquentés, la vermine, les petits délinquants, les trafiquants de chanvre indien de seconde zone, les flics véreux, les drogués minables essuyaient très souvent ses branlées. Un policier requérant l’anonymat sourit : «A Dieupeul, elle était la terreur des délinquants et sa seule présence interdisait aux ripoux de passer la ligne jaune.» La légende qui l’entoure raconte aussi qu’à la Direction des passeports et des titres de voyage, elle a eu à assainir le secteur et mis un point final sur les pratiques peu orthodoxes décriées par les usagers du service public. Les lassantes lenteurs dans la délivrance des titres ont cédé le pas à une célérité et une diligence aujourd’hui érigées en règle. Anna Sémou Faye tire aujourd’hui les dividendes d’une brillante carrière dans la police. Son ascension ni fulgurante, pas lambinant a débuté en 1982. Titulaire d’une maîtrise en sciences juridiques et politiques, option judiciaire, cette privatiste fait partie de la promotion 1982 de la police, la première promotion de femmes et a eu comme «promotionnaire» Aby Diallo.
Ancienne commissaire centrale de Kaolack, Anna Sémou Faye, maman de deux enfants est aussi spécialisée dans la protection juridique de l’enfant en danger, dans la gestion de la sécurité publique en zone urbaine, dans la gestion de crise de la sécurité de la plateforme aéroportuaire et dans la gestion de la sécurité maritime surtout les navires et les installations portuaires. Elle peut se targuer d’une expérience professionnelle balèze riche de plusieurs participations à des missions ou groupes de travail internationaux, de missions d’enquête et d’identification de migrants irréguliers en Suisse et en Espagne, de négociations d’accords bilatéraux relatifs à la gestion des migrations (France-Espagne) et à la sécurité interne (Maroc).
Du haut de ses 23 ans de carrière dans la Police nationale, cette femme mariée a eu à gérer plusieurs dossiers chauds. En 2001, l’affaire Balla Gaye (étudiant tué par balles le 31 janvier 2001 au campus universitaire de l’Université de Dakar, lors d’une grève) lui retombe sur les bras. Entre tensions sociales, manips venues d’en-haut, elle jongle adroitement et retrousse les dents pour faire respecter son indépendance. Une source proche de l’enquête à l’époque croit savoir : «Quand cette affaire a éclaté, elle était à la Sûreté urbaine. Quand on avait accusé Thiendella Ndiaye, l’affaire a fait beaucoup de vagues. Mais Anna avait refusé toute intrusion de la hiérarchie policière dans l’enquête. C’est une femme à poigne.» L’ancienne commissaire de police divisionnaire a été directrice de la Police de l’air et des frontières au ministère de l’Intérieur, et à la tête de commissariats de sécurité publique (Kaolack, Dieupeul entre autres), à la Direction de services spéciaux chargés des contrôles aux frontières et a participé pendant 12 mois à une mission de police civile de l’Organisation des Nations unies au Sahara Occidental.
une nomination qui prouve la bonne gouvernance de ce nouveau regime et qui s’inscrit dans les normes établies qui est de mettre les personnes a la place qu’il faut donc nous souhaitons une bonne reussite a cette dame sur cette noble mission que lui a confié le president macky sall..
gambel si comme tu dis cette nomination prouve une bonne gouvernance,et les autres nominations d’avant elle?et les multiples autres nominations que tu contestes toi meme;nommer une personne meritante a un poste,c’est ce qu’on attend d’un president,ce n’est grandiose ça,c’est le minimum,c’est l’inverse que nous devons tous fustiger,comme ce consul nommé au congo qui parait il est analphabete
DEPUIS HIER LA PRESSE NULLE DU PAYS NE TARIT D’ÉLOGES POUR ANNA SEMOU FAYE ON A TOUT ENTENDU DAME DE FER CHIC!! FEMME DE RIGUEUR MON ŒIL
ALLEZ DEMANDER AUX POLICIERS QUI ONT EU À TRAVAILLER AVEC CETTE FEMME AU LIEU DE RACONTER N’IMPORTE QUOI
CETTE DAME N’A JAMAIS ACCOMPLI UN HAUT FAIT CONTRAIREMENT AU COMMISSAIRE KEITA QUI DANS LES ANNÉES 1987 À DÉMANTELÉ PLUSIEURS GANGS DONT LE FAMAUX GANG QUI DÉVALISAIT LES BIJOUTERIES DE DAKAR KEITA EST ALLÉ EN GUINÉE BISSAU POUR ARRÊTER LE CERVEAU DU GANG
DITES QUEL GANG DE BANDIT À ÉTÉ DÉMANTELÉ PAR ANNA SEMOU FAYE DURANT TOUTE SA CARRIÈRE AUCUN
ELLE EST INCORRECTE POUR UN RIEN ELLE INSULTE SES COLLABORATEURS ET PUIS C’EST UNE TAPETTE DES POLICIERS ONT EU À LA MENACER IL FALLAIT VOIR COMMENT ELLE TREMBLAIT
C’EST LE SÉNÉGAL DES GRANDES GUEULES COMME CETTE ANNA DONT ON DIT FEMME DE RIGUEUR MON CUL DAME DE FER MOU OUI
Elle RISQUE DE PASSER COMPLÈTEMENT À CÔTÉ DE SA MISSION CAR LES POLICIERS SE FOUENT COMPLÈTEMENT DE LA GUEULE DE MACKY SALL SON PATRON A PLUS FORTE RAISON CELLE DE ANNA
La Police, la Gendarmerie, l’Armée Nationale, la Santé, l’éducation Nationale et la Justice sont les 7 piliers qui exigent le plus amour de sa patrie, de son peuple.
CES FONCTIONS devraient être très loin des ambitions d’ordre social EXCESSIVES DE CEUX QUI S’Y ENGAGENT, ils doivent rassembler des patriotes prêts à mourir si besoin pour leurs compatriotes, sans rien exiger en retour sinon la reconnaissance de leurs concitoyens.
Dans ces conditions, ni un individu ni un groupe d’individus ne pourraient nous mettre dans certaines situations et tout Sénégalais se sentirait libre et en sécurité sur chaque mètre carré du territoire national !
Pour la Révolution Sociale? Prêt !