Après la démission de Mario Draghi, le président italien dissout le Parlement

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Sergio Mattarella a annoncé ce jeudi la dissolution du Sénat et de la Chambre des députés après la démission du président du Conseil Mario Draghi, provoquant des élections anticipées qui se tiendront le 25 septembre prochain.

« La situation politique a conduit à cette décision », a déclaré Sergio Mattarella lors d’une allocution télévisée, en référence à la démission du Premier ministre Mario Draghi après la défection jeudi de trois partis importants de sa coalition lors d’un vote de confiance au Sénat.
« La discussion, le vote et les modalités dans lesquelles ce vote a été exprimé hier au Sénat » ont démontré l’absence de « soutien parlementaire au gouvernement et l’absence de perspectives pour donner naissance à une nouvelle majorité », a expliqué le président italien. « Cette condition a rendu inévitable la dissolution anticipée du Parlement », qui « est toujours la dernière option », a-t-il ajouté.

D’après la télévision italienne RAI, les prochaines élections anticipées auront lieu le 25 septembre prochain. L’archi-favori du scrutin à venir est la coalition dite « de centre-droit », qui réunit Forza Italia, le parti de droite de Silvio Berlusconi, et l’extrême droite représentée par la Ligue du tribun populiste antimigrants Matteo Salvini et Fratelli d’Italia.

Fratelli d’Italia donné en tête des intentions de vote

Fratelli d’Italia, parti post-fasciste présidé par Giorgia Meloni, est donné en tête dans les intentions de vote, à près de 24%, devant le Parti démocrate (22%) et la Ligue (14%), selon un sondage de l’institut SWG réalisé le 18 juillet. Forza Italia recueillerait 7,4% des voix et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) 11,2%.

Jusqu’à nouvel ordre, le gouvernement démissionnaire dirigé par Mario Draghi reste en place pour expédier les affaires courantes. 
La démission de l’ex-chef de la Banque centrale européenne était devenue inévitable après que Forza Italia, la Ligue et la formation populiste M5S avaient refusé de participer à un vote de confiance demandé mercredi par le chef du gouvernement au Sénat.
Mario Draghi s’était dit prêt à rester à son poste seulement si les partis de sa coalition rentraient dans le rang autour d’un « pacte » de gouvernement, déjà mis en péril la semaine dernière par une première défection du M5S. Leur réponse a été cinglante.

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