Dans sa livraison de ce jour Lundi 03 Novembre 2014, un quotidien de la place, me fait soumettre à conditions l’acceptation de l’invite faite par le Président de l’Alliance pour la République de reprendre le travail politique à ses côtés.
Je dois avouer, qu’en ce qui me concerne, de tels mensonges ne sont pas une première pour l’organe dont s’agit ; mais lorsque l’intention manifeste de nuire dicte chaque ligne, le seul mépris ne suffit pas, encore moins un rappel aux règles élémentaires de la profession dont il se réclame !
La rencontre de Mbodiène, n’en déplaise à d’aucuns, a permis la rencontre à nouveau de deux hommes qui ont fait serment de servir le Sénégal.
A l’humilité et à la générosité du Président de l’APR, à la haute noblesse de son acte à mon endroit, ma réponse ne peut être assujettie à aucune condition. Les Sénégalais ne me l’auraient pas pardonné.
Le Président de l’APR n’était en rien tenu de lancer un tel appel : « un oui n’a-t-il de sens que lorsque la bouche de laquelle il émane pouvait dire non ».
Dès lors, le militant que je suis ne peut qu’en être flatté et y déférer avec toutes les diligences que requiert la gravité de l’heure et pour notre pays et pour notre parti.
Au-delà de ce que nos rapports seront demain dans toute leur vigueur retrouvée, comprenez Monsieur le Président de l’APR et cher ami, que votre appel de Mbodiène a fini d’effacer dans le tombeau de ma mémoire tout souvenir négatif que les fauteurs de trouble qui ne se lassent décidément pas avaient fini de graver dans le paysage de notre si beau compagnonnage.
Que votre souhait de ne plus jamais se séparer trouve ici une adhésion sans ambages.
Votre bien dévoué.
Dakar, le 03 Novembre 2014
Maître Alioune Badara CISSE
Avocat à la Cour
Dans ces retrouvailles, c’est le Président Macky Sall qui se rattrape et la République qui gagne. Vive ABC! Vive le Président Macky Sall! Vive le Sénégal!
N’importe quoi ! je me dis bien que ce ABC a quelque chose de grave à se reprocher. Mais quoi donc ? Avec son style littéraire pédant et dépassé !