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Après le départ de Jammeh du pouvoir: Abdoulaye Makhtar Diop décline les « obligations de Barrow »

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XALIMA NEWS – Le grand Serigne de Dakar a insisté, hier, sur les premiers chantiers du nouveau président élu de la Gambie, Adama Barrow, tombeur de Yaya Jammeh. Il liste trois « obligations » pour Barrow.

Suggestions, conseils…, le Grand Serigne de Dakar en formule à l’endroit du nouveau président Adama Barrow, successeur de Yaya Jammeh. Au fond, il s’agit, pour Abdoulaye Makhtar Diop, de faire en sorte que la Gambie tourne définitivement la page de la crise (impasse) politique dans laquelle ce pays a été plongé, à cause du refus de Jammeh de quitter le pouvoir, suite à sa défaite à l’élection présidentielle tenue en décembre dernier. Invité de l’émission « Grand Jury » de la Rfm, le vice-président de l’Assemblée Nationale a fait état de trois points qui,  à son avis, sont des « obligations » pour le président Barrow. A ses yeux, ce dernier doit d’abord réconcilier les gambiens. « La seconde obligation pour sécuriser son pays, c’est de réformer son armée en profondeur pour éviter ce qui est en train de se passer en Côte d’Ivoire. Il faut le faire avec les forces de la Cedeao. « La troisième obligation, c’est une coopération franche, étroite, sérieuse et prospective avec le Sénégal dont le cadre physique sera le pont de Farafenni. Ils doivent être un pont à péage pour les usagers qui doivent payer des taxes à la Gambie. Aussi, c’est une source de revenus pour ce pays. Ce sera ainsi la meilleure manière pour le Sénégal d’aider la Gambie », a-t-il déclaré.

Selon le Grand Serigne de Dakar, les résultats d’Adama Barrow montrent que les gambiens de l’extérieur n’ont pas voté. Parce que, explique-t-il, le cumul de toutes les voix des candidats, c’est dans l’ordre de 600 000. « C’est une élection à un tour. il a eu peut-être plus de 40 000 voix que Yahya Jammeh », a-t-il glissé. Avant d’inviter l’Etat du Sénégal à aider ce pays à se développer en toute sécurité. Et dans le contexte actuel, le Grand Serigne de Dakar, semble-t-il, ne veut pas entendre parler de la Sénégambie.

« Ce qu’on peut faire, c’est de travailler à une coopération unique et exemplaire en Afrique. (…) Ressusciter la Sénégambie, c’est réveiller des rancœurs. Parce que son échec est dû à une interprétation des cadres gambiens établis à l’étranger comme une vassalisation de l’Etat gambien », a-t-il précisé. L’honorable Abdoulaye Makhtar Diop d’insister, dans la même foulée: « Les européens ne doivent pas être plus intelligents que nous. Monaco n’a même pas de frontières avec la France. Ils ont un prince, un mini gouvernement; et tant d’autres exemples en Europe ».

Par Mor Diop (Stagiaire)

3 Commentaires

  1. En ce qui concerne le pont deviant traverse le fleuve Gambie pour relier les deux côté de la rive, tout est fin prêt depuis longtemps, il ne restait qu’à débuter les travaux, avant que Yaya Jammeh ne créé des problèmes ! Par conséquent, le nouveau pouvoir qui sera installé à Banjul ne devrait pas attendre plus de huit mois pour dire si c’est dans l’intérêt de la Gambie ou pas !

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