L’Administrateur des Chambres africaines extraordinaires (CAE) a dégagé en touche l’information que « EnQuête » a livrée dans sa livraison du 13 octobre 2014 et selon laquelle Idriss Déby réclame de l’argent aux magistrats des Chambres africaines extraordinaires.
Dans la note qu’il leur a fait parvenir, « l’Administrateur des Chambres africaines tient à préciser que l’Etat tchadien n’a nullement sollicité le remboursement de ses prestations ». Par contre, poursuit-il, « le Comité de Pilotage du financement des Chambres africaines a décidé, lors de sa réunion tenue le 1er octobre 2014, de procéder au recouvrement d’une quotité des indemnités journalières versées dans le cadre des trois premières commissions rogatoires exécutées sur le territoire tchadien ». Et c’est dans ce cadre qu’ « une lettre a été adressée à cet effet, par l’Administrateur des Chambres, aux intéressés », poursuit ce dernier. Ce n’est en tout cas pas un démenti à l’info donnée par EnQuête, que le président tchadien (ou l’Etat tchadien) a bien pris en charge des frais d’hôtel de commissaires des CAE à N’Djamena. Et si une partie des indemnités est recouvrée par l’Administration des CAE, c’est bien parce qu’elle n’a pas été dépensée, et pour cause… Le journal compléte d’ailleurs l’information pour dire que ce ne sont pas seulement quelques magistrats de la Commission d’instruction qui sont concernés, mais bien ceux du Parquet. Et nous avons bien noté que si le Tchad demande à être remboursé, c’est pour services non rendus…Pour l’honneur de la Justice et des magistrats…
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