Le passage du ministre de l’Intérieur ce vendredi à l’Assemblée nationale a été une occasion pour le député Me El hadji Diouf de revenir sur la question de la présence de l’avocat dès l’interpellation de son client. Mais la réponse d’Abdoulaye Daouda Diallo ne s’est pas fait attendre.
Pour Me El Hadji Diouf, la présence d’un avocat dès la garde à vue de son client est une «préoccupation pour tout le barreau du Sénégal». Au ministre de l’Intérieur qui était de passage à l’Assemblée nationale, Me El Hadji Diouf dira que cette directive de l’Uemoa n’est toujours pas respectée au Sénégal. «La Guinée ne peut pas être en avance sur le Sénégal. La présence de l’avocat dès l’interpellation est effective dans ce pays. C’est une décision que notre Etat doit exécuter», a déclaré Me El Hadji Diouf.
Comme réponse à l’interpellation de Me El Hadji Diouf, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo explique que «cette disposition n’est pas encore transposée dans notre droit positif». «Nous attendons que cela soit fait pour son application au Sénégal», a ajouté le ministre de l’Intérieur. Avant de tonner : «Le Sénégal n’a jamais été dernier de la classe. Nous ne devons pas attendre un autre pays, nous sommes la locomotive. Et nous sommes prompts à appliquer les décisions qui constituent des avancées démocratiques.» Mais, souligne-t-il, «on ne doit pas attendre cette réforme du code pénal et du code de procédure pénale pour son effectivité. L’application immédiate du règlement de l’Uemoa ne doit pas attendre».
Mieux, Abdoulaye Daouda Diallo jure que les préoccupations exprimées par Me El Hadji Diouf seront prises en charges par son collègue Sidiki Kaba de la Justice.
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