L’Armée a procédé, hier à Goudomp, à l’interpellation de quatre rebelles abandonnés par leurs camarades après un bombardement du cantonnement militaire de la ville. Les maquisards ont été remis à la Gendarmerie qui a procédé à l’arrestation de quatre de leurs complices, dont trois enseignants qui les avaient hébergés. La rébellion casamançaise s’est encore signalée, hier, dans la commune de Goudomp, dans la région de Sédhiou. En effet, une colonne de rebelles s’y est rendue, selon nos sources, pour s’attaquer au cantonnement de l’Armée sis près d’une école de la localité. Nos interlocuteurs indiquent qu’arrivés sur place, les maquisards ont fait comprendre, pour les rassurer, aux populations locales qu’elles ne sont pas leur cible, mais plutôt l’Armée. C’est alors que les éléments du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) se sont mis à pilonner le cantonnement militaire avec des obus. Mais aucune victime ne sera enregistrée. Un résultat nul qui s’explique, d’après nos sources, par le fait que la ville serait protégée mystiquement contre toute personne animée de mauvaises intentions à l’endroit des âmes y vivant. Ce qui fait que les soldats bénéficient aussi de cette protection mystique.
Les rebelles casamançais ont eu, souligne-t-on, à passer la nuit dans la ville. Ils ont été hébergés par des complices. Ces derniers seront balancés par quatre rebelles casamançais abandonnés sur place par leurs camarades, au moment où ces derniers, craignant une violente réplique, fuyaient la commune de Goudomp.
3 PARMI LES COMPLICES SONT DES ENSEIGNANTS
Les quatre rebelles interpellés par l’Armée ont été remis à la Gendarmerie. Lors de leur audition par les hommes en bleu, ils ont soutenu avoir bénéficié de l’appui de quatre personnes qui les ont hébergés chez eux. Trois parmi les personnes citées sont des enseignants : le sieur Mané, M. Diémé qui travaille à l’hôtel de ville de Goudomp et M. Bodian, un directeur d’école, qui est un coutumier des faits. Puisque nos sources rappellent que M. Bodian s’était déjà illustré lors d’une attaque de la ville en janvier dernier, à 19 heures, dans les mêmes circonstances que celles de la journée d’hier. «A l’époque, il avait été interpellé avant d’être relâché», informe notre interlocuteur.
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