Ces derniers temps, on ne cesse de constater les diatribes ulcérées de Barthélémy Dias à l’encontre du Parti socialiste et de ses responsables. Qui connaît « l’homme », comme il aime être appelé par ses ouailles, sait qu’il a toujours excellé dans les insultes faciles et les invectives. Un homme vrai, digne et sensé n’aurait point besoin de s’entendre appeler « l’homme » pour se sentir un vrai mâle. Doute-t-il de sa virilité ? « L’homme » s’est beaucoup usé pour incarner le « vrai JS » fier, et cela n’aurait donc étonné. Il faut dire que la dignité n’est pas l’apanage de gueux qui n’excellent que dans la duplicité et la dépravation politique. On ne saurait passer sa vie à regarder dans le rétroviseur, et à ressasser ses mauvais choix politiques.
L’enjeu de son investiture impossible pour un second mandat en est la principale cause. En effet, pour avoir perdu tout espoir de rempiler pour une deuxième fois à l’Assemblée nationale à la veille des législatives de 2017, il n’avait d’autres choix que de rejoindre le camp des khalifistes pour espérer trôner à bonne place après les investitures. Son mandat de responsable des jeunesses socialistes, qui lui valut de siéger à l’hémicycle en étant investi sur la liste nationale, était arrivé à terme. Basta la liste nationale ! Sa position au niveau de l’union départementale PS de Dakar ne lui donnait aucune chance d’être investi sur la liste départementale de BBY pour le compte du PS. C’est alors, désemparé, qu’il tenta de rejoindre le camp de Khalifa Sall avec bon nombre de jeunes responsables socialistes d’alors approchés en vain. Personne ne le suivit dans cette aventure hasardeuse qu’il peinait à justifier, car sa farouche opposition au leadership de khalifa Sall dans le département de Dakar, était jusque là connu de tous. Khalifa lui rendait d’ailleurs que trop bien la politesse. Heureusement pour lui, l’affaire Ndiaga Diouf et la condamnation qui s’en suivit le contraignirent à mettre beaucoup d’eau dans son vin, car convaincu de sa déchéance politique pour de bon et à jamais. La crime ne fut pas parfait ! Sa hardiesse à pousser Khalifa Sall à une confrontation fratricide avec son ancien mentor Ousmane Tanor Dieng leur valu finalement leur exclusion de nos instances. La bête trahit son ange gardien et SG du PS, qui céda à tous ces caprices ! Les élections législatives vécurent, mais la montagne accoucha d’une souris et Taxawu s’affala platement à l’annonce des résultats du département de Dakar où Barth trônait à bonne place. Au final, un député et un seul, KHALIFA ! Mais l’ange s’envola, éphémère et évanescent telle l’écume d’une urine, aussitôt installé à l’hémicycle.
Le Parti socialiste est et restera un parti de responsables blanchis sous le harnais et forgés dans les valeurs républicaines tout en étant imbus des vertus cardinales qui constituent le socle de nos traditions sociétales. Ici on ne manque pas à la dignité, on ne ment pas ! La grandeur voudrait que, comme un bon samaritain, nous tendions l’autre joue après avoir reçu une baffe. Mais le gros bêta mérite une bonne raclée et on n’attendra pas mathusalem pour rendre une gifle encore plus résonnante. Nous rendons aussi la politesse !
Barthélémy Dias ment quand il veut faire croire que le PS ne l’intéresse plus, car étant devenu un mouvement de soutien. Le souvenir de ses prétentions acharnées d’appartenance au Parti socialiste est encore frais dans nos mémoires. Pour rappel, il n’a jamais démissionné, mais a plutôt fait l’objet d’une décision d’exclusion du Bureau politique au terme des procédures de sanctions disciplinaires prises à la suite de l’agression du 05 mars 2016. Que n’a-t-il tenté pour nier son éviction de nos rangs ? Déjà avant son bannissement il a eu l’honneur déjà d’être chassé manu militari de la Maison du parti, pour avoir tenté de tenir un point de presse dans le hall, par pure provocation. Il comprit alors que cela ne rigolait plus, et qu’il ne pouvait plus prendre ses aises dans ces lieux qui lui ont permis de forger sa réputation. Depuis lors c’est avec envie et amertume qu’il parle du parti. On comprend bien, il n’a jamais digéré son exclusion. Mais la bave du carpeau ne saurait atteindre la blanche colombe.
C’est aussi un mensonge quand il accuse le Parti socialiste d’avoir recruté des nervis lors des récentes manifestations incitées par l’affaire Sonko-Adji Sarr. La violence et le tonton-macoutisme ne sont pas socialistes. Par contre, il connaît bien les nervis qui ont fait irruption, telle une horde téléguidée pour une mission de saccages savamment orchestrée, pour dévaster notre siège de la Maison du Parti. Comme dit l’adage le criminel revient toujours sur ses pas. Ce terrain là ne lui est pas méconnu de toute façon. Cet acharnement à ressasser sa rancune, ne ratant aucune occasion pour la claquer sur le PS, prouve que notre ex-camarade a perdu le cap.
Comme il n’y a jamais deux sans trois, Il faut aussi relever la pure invention de sa part quand avoue, lors d’une émission, qu’il a failli être brûlé vif lorsqu’il a été aspergé d’essence. En effet, si cette histoire est bien avérée, il est loin d’en être la victime manquée. Il devrait plutôt avouer qu’il usurpe la grosse frayeur qu’eût un des nervis recruté par ses soins pour effectuer le sale boulot assigné et très risqué. S’il en est un mérite qu’il puisse s’arroger ce serait sans aucun doute d’être présent, mais à bonne distance, pour s’assurer que le « boulot » est bien exécuté à moins que le prix coutant, c’est-à-dire beaucoup d’alcool ingurgité.
Qu’il la ferme en fin de compte ! Il en a bien d’autres oignons à éplucher. Quand la bouche saigne, on ne peut espérer en entendre débiter des paroles séantes. Bref, laissons débiter la chiourme, la bêtise insiste toujours !
Mamadou Mbodji Diouf
MBA Paris Dauphine PSL
Membre du Bureau politique du PS