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[Audio] Latif Coulibaly: Les dessous d’une inculpation. Par Adama Diouf

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Guiss-Guiss

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  1. LE « TASSAROO » OU L’IMPOSSIBLE « BENNO »

    Benno continue avec inappétence de servir sa farce infecte au peuple sénégalais. Des vestiges politiques et des renégats envoyés aux cachots répugnants de relents fétides de leur indignité par un peuple ranimé de sa longue asphyxie, tentent par des singeries abjectes, d’abuser à nouveau et de façon éhontée leurs concitoyens. Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse et autre Macky Sall, entourés chacun de sbires regroupés autour d’une infamie dénommée Benno, tentent avec désinvolture de se donner une nouvelle virginité politique aux yeux de ceux qui les ont déjà démasqué et honni.

    Quel sacrilège et quel insulte que de vouloir prendre pour amnésique ce peuple sénégalais qui s’est libéré depuis le jour historique du 19 mars des turpitudes, de l’arrogance et de la cupidité de prédateurs impudents et d’aventuriers égarés et inconséquents !

    Il est vrai qu’au Sénégal le ridicule ne tue plus. Autrement, on verrait mal, qu’au nom d’une prétendue « mission de sauvetage » du pays en marche, un Moustapha Niasse qui, en 2000, du haut de sa chaire de premier ministre faisait le procès des 40 ans de gestion catastrophique du régime socialiste comme s’il en était étranger, s’allier avec un Ousmane Tanor Dieng dont la démesure de ses prétentions et l’arrogance vis-à-vis de ses concitoyens et de ses adversaires politiques avaient précipité le « périclitement » d’un parti socialiste déjà honni.

    Que dire alors de l’immixtion « avec réserve » d’ailleurs, de Macky Sall dans cette alchimie de Benno depuis qu’il a été délogé de son piédestal de l’hémicycle parlementaire du haut de laquelle il défendait mordicus tous les projets du Président Wade et de son gouvernement et combattait avec véhémence la tenue des assises nationales ?

    Pour toutes ces raisons et pour tant d’autres, il reste constant pour les observateurs avertis, que la mayonnaise ne pouvait en aucun cas prendre, malgré le semblant de quiétude affiché par les chefs de partis de Benno Siggil Sénégal, pour ne pas dire « Benno soukheul Sénégal ».

    Aucun esprit pensant ne peut dès lors être surpris de constater sitôt, l’apparition des premiers signaux d’une déflagration imminente de ce cocktail explosif. La révolte de Talla Sylla refusant de continuer à voguer dans une eau rendue trouble par les agissements « suspects » d’apparatchiks soutenus par des « partis et élites politiques détournés de leur posture citoyenne » dans le seul but d’avoir « des sinécures, des prébendes, au prix de graves compromissions scellées sur les dos des citoyens sénégalais », n’est que les prémices d’une mort certaine de cette énormité née des désillusions de l’élection présidentielle de 2007. Les louvoiements, les traits d’esprits et les sarcasmes d’Abdoulaye Bathily n’y changeront rien.

    Toutefois, si la position courageuse de Monsieur Sylla sur la question est à saluer, elle reste quelque peut inconséquente. L’inconséquence c’est quand le leader du Jef-Jel continue toujours de croire à cette utopie qu’est la candidature unique de l’opposition dès le premier tour des élections présidentielles de 2012 ; alors qu’il sait pertinemment que tout dans Benno milite pour un « Tassaro » (candidature plurielle) plutôt que pour l’unité des forces politiques de l’opposition derrière un seul leader.

    Les raisons de cette inévitable implosion sont multiples et elles coulent de source avec autant d’équations insolubles qui viennent éventrer l’incurie de quelques intrigants qui voulaient se jouer du peuple.

    Le format et les modalités de la candidature, la stratégie à adopter et le type de régime politique qui divisent les partis membres de « Benno » sont suffisamment illustratifs de la personnalité de ses leaders.

    En effet, entre candidature de l’unité, candidature unique, candidature plurielle, mandat de transition, régime parlementaire, ordonnancement institutionnel et que sais-je encore, les comploteurs hésitent, tergiversent se contredisent et se perdent dans leur supercherie. Suspects comportements qui traduisent éloquemment le manque de confiance mutuelle, l’indécision et le manque de sérieux qui animent ces apparatchiks funambules.

    Etranges attitudes également qui prouvent que les conclusions des assises nationales qu’ils veulent utilisées comme axes programmatiques ne sont qu’affabulation et grossièreté concoctées à dessein pour appâter le peuple et assouvir leur boulimie gargantuesque du pouvoir.

    Mais le peuple reste vigilent et le moment venu, il saura se dresser comme un seul homme pour contrecarrer ce sinistre dessein qui se trame sur son dos.

    Car, maintenant qu’il a été déjoué le canular du clic à Amath Dansokho et autres Abdoulaye Bathily, sempiternels souteneurs aboyeurs, dont le catastrophisme et le nihilisme n’ont d’égales que la haine et la rancœur qu’ils nourrissent vis-à-vis du Président Wade, le « Tassaro », devient le seul sort qui reste à cet agrégat d’illusionnistes. Et le pays ne s’en portera que mieux.

    A bon entendeur, salut !

    Maître Mamadou Kory SENE
    Avocat Ă  la Cour Ă  Ziguinchor,
    Responsable Politique Ă  Fatick
    [email protected]

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