Mamadou Diouf, historien et enseignant à la Columbia University de New York
« L’incapacité aujourd’hui de mobiliser autour d’un projet partagé par l’ensemble de l’opposition est probablement l’indication la plus importante de l’absence d’un projet cohérent contre le président Wade. »
Dans un an jour pour jour (le 26 février 2012), les électeurs sénégalais seront appelés aux urnes pour désigner leur président de la République. Le sortant, Abdoulaye Wade, a été le premier à déclarer sa candidature. D’autres ambitions commencent à se manifester. L’opposition, elle, peine à se trouver un candidat commun. À un an de l’échéance, quelles observations peut-on déjà faire sur la façon dont la scène politique s’organise et sur l’état d’esprit des électeurs sénégalais ? Mamadou Diouf est historien et enseigne à la Columbia University de New York.
rfi.fr