Le mouvement Xeexal Sénégal tient au respect des institutions gage d’une démocratie solide. Ainsi, dans un communiqué, l’ancien commissaire de police Cheikhna Keita et ses camarades appellent le leader de Pastef à la raison. Ils ont, par ailleurs, demandé aux journalistes et autres médias qui font dans la partialité de respecter les règles qui régissent leur métier avant de demander que le droit soit dit concernant l’affaire Pape Alé Niang. Voici l’intégralité du communiqué sorti par Xeexal Sénégal.
In extenso voici l’intégralité du communiqué que nous vous proposons de lire
» Dakar, le 07 novembre 2022
Depuis quelques jours notre pays est confronté à une actualité brulante liée à l’audition judiciaire de Monsieur Ousmane Sonko dans l’affaire de viols répétés et de
menaces avec armes dont l’accuse Madame Adji Raby Sarr. Xeexal Sénégal appelle la justice à continuer sereinement son travail dans le sens de la manifestation de la vérité pour édifier définitivement l’opinion publique.
Pour la mémoire des disparus, cette affaire à l’origine de la perte de 14 de nos compatriotes doit être tirée au clair, peu importe le prix à payer. Par ailleurs, Xeexal Sénégal fustige vigoureusement l’attitude de Monsieur Ousmane Sonko. Lors de son point de presse, il a assumé totalement son refus de coopérer pour la manifestation de la vérité, en refusant de répondre aux questions du juge. Il dit également avoir refusé de se soumettre aux tests ADN qui permettraient de grandes
avancées dans ce dossier, peut-être pour le disculper des chefs d’accusations auxquels il est pour le moment présumé innocent.
Cette attitude de refus sème évidemment le doute dans l’esprit de toute personne dotée d’un minimum de raison.
Monsieur Ousmane Sonko, qui a pourtant, la latitude de coopérer avec la justice en choisissant le laboratoire auquel il fait confiance refuse ouvertement d’édifier l’opinion publique. Il continue sa manipulation du peuple sénégalais en jouant à la distraction par la théorie du complot et en jetant l’opprobre sur toutes les personnes qui incarnent nos institutions, les Procureurs, les Généraux de notre armée, les hauts fonctionnaires etc… Il a même annoncé une plainte contre l’ancien Procureur de la République sachant pertinemment qu’il n’en a pas les moyens. Monsieur Ousmane Sonko dit être titulaire d’un DEA en droit et manifestement oublie que la loi organique n° 2017-10 du 17 janvier 2017 portant Statut des magistrats, en son article 25 dispose : « Le magistrat, qui commet une infraction pénale, ne peut être poursuivi que sur autorisation du Ministre de la Justice ». En tout état de cause, son refus de répondre aux questions du juge, peut être qualifié, en droit, d’indice supplémentaire ou d’indice complémentaire que le juge pourrait interpréter comme un aveu implicite en tirant la conséquence de son silence.Au-delà de Monsieur Ousmane Sonko, trop d’organes et d’individus jouent de plus en plus avec notre cohésion sociale. Le groupe Walf qui reçoit des subventions publiques est devenu ouvertement partial en se transformant en une boite de communication de Monsieur Ousmane Sonko, de son parti et de sa coalition.
Les plateforme Xaalat TV, Dakar Matin et Mafia Kacci Kacci ; les sieurs Bara Ndiaye, Serigne Saliou Guèye, Dame Mbodji et tant d’autres ne sont pas conscients du fait que le Sénégal entouré d’un cercle de feu (Le Mali, La Guinée, le Burkina…) et que la moindre étincelle pourrait être fatale à notre pays.
Aussi, nous saluons l’action des autorités à l’endroit de Monsieur Pape Alé Niang. Il n’est pas acceptable que dans un pays démocratique un journaliste puisse se
permettre, au nom de sa fonction, de distiller de fausses informations sans en être inquiété.
Nous ne nous réjouissons pas de ce qui arrive à Monsieur Niang, mais il doit répondre de ses actes, si les chefs d’accusation qui lui reprochés sont avérés. On ne peut tout se permettre au nom de la liberté d’expression. Il n’y a point de liberté
sans lois.
Il est temps de mettre hors d’état de nuire toute personne qui s’aventure à saper notre démocratie et notre cohésion sociale ; simplement pour satisfaire la soif de
pouvoir d’un leader ou de certains groupes.
Il est temps d’arrêter de propager de fausses nouvelles et de salir gratuitement la dignité d’honnêtes citoyens sans être inquiété.
Force doit rester à la loi ! »