Autre temps, autre approche politique ! … les hommes politiques et les religieux devront suivre ou »disparaître » !!!
Notre conviction inébranlable est que nos hommes politiques ne pourront jamais réussir, tant qu’ils continueront d’opter pour l’approche laïque [‘’Dieu entre parenthèses’’, en d’autre termes] – il y va de la crédibilité de Dieu, du Prophète (PSL) et du Saint Coran ! Il est donc grand temps qu’ils se réforment. Oui, après la génération de Senghor, de Diouf et de Wade, l’évolution des idées nous exige l’avènement d’hommes politiques de ‘’troisième génération’’, convaincus que notre condition ne sera pas améliorée tant que nos comportements ne seront pas changés, au plan moral ; tant que l’éthique ne sera pas de rigueur en toutes choses et en toutes circonstances ; ce qui ne peut être réalisé qu’avec une éducation religieuse de qualité (enseignement du fait religieux et mise en place des conditions d’une bonne pratique). Et il est regrettable de constater que le nouveau pouvoir, celui de Macky Sall n’est pas dans cette perspective ; autant donc ne pas se faire d’illusions ; ils feront autant ou pire que leurs prédécesseurs, s’ils ne se réforment pas – Parole d’Evangile !
Actuellement, la réalité est telle que seuls les religieux maîtrisant le français et détenant une expertise certaine dans les questions de société et de ‘’développement’’ peuvent assurer cette transition, car plus apte à échanger avec les collègues républicains (les intégristes laïcs, en particulier) et surtout de les convaincre sur la nécessité de s’inspirer des croyances religieuses des populations pour agencer une cité juste, ce d’autant que toutes les religions monothéistes (Islam, Christianisme et Judaïsme) convergent sur les voies du vrai développement. En vérité, les idéologies séculaires (laïques) inspirées de l’Occident ne régleront jamais nos problèmes ; et la crise multiforme qui accable le monde nous a montré leurs limites. Certes, il s’agit là d’une immense entreprise de remise en question dans tous les domaines (politique, économie, santé, etc.), mais qui devra se faire de façon consensuelle et progressive (étape par étape) ; ce qui nécessite une culture religieuse suffisante et une expérience politique avérée. Et dans cette perspective, je persiste à croire que les imams et autres prédicateurs n’ont pas véritablement leur place dans l’Hémicycle (Assemblée Nationale) ; certes, ils sont des citoyens comme les autres, avec les mêmes droits et devoirs, pouvant donc prétendre à toutes les fonctions, mais il est préférable qu’ils poursuivent leur mission de conscientisation qui, à terme, devrait engendrer le ‘’sénégalais de type nouveau’’ – entre autres, les ‘’hommes politiques de troisième génération’’ qui seront de véritables combattants pour la cause de Dieu – Y’a-t’il une mission plus louable ?
Au demeurant, tout prédicateur devrait savoir – au minimum – que la crise des valeurs que nous vivons actuellement est en rapport avec la ‘’fin des temps’’ (akhirou zamân) et que seule la mission du Mahdi pourra restaurer l’espoir (paix, justice, abondance des richesses, etc.) – oui, selon le Prophète (PSL), il n’y’a pas une autre alternative ! Ainsi, plutôt que d’aller dans un Parlement parti pour être le plus people de l’histoire politique du Sénégal, les prédicateurs et imams devraient plutôt s’investir dans l’élucidation de la problématique du Mahdi – le ‘’Sauveur de la fin des temps’’ ; ils devraient donc impérativement témoigner sur la véracité ou non de tous ceux qui se seront proclamés comme tel ; c’est dire qu’ils ont une très grande responsabilité dans tout ce qui nous est arrivé (ou qui arrivera). Et ils en seront comptables au ‘’Jour de la Rencontre’’ avec l’Eternel ; en effet, selon le Prophète (PSL), Allah interrogera très certainement tout responsable (politique, religieux, familial, etc.), sur la manière dont il s’est acquitté de sa responsabilité – Un rappel éternel !