Elle a été au cœur du scandale qui a secoué le Basketball sénégalais pour avoir vendu la mèche sur la fraude de l’âge des U18. Elle, c’est Aya Pouye qui a vécu un weekend particulièrement cauchemardesque au stadium Marius Ndiaye.
En effet, devant des ministres de la République, celle que l’on surnomme désormais la « traîtresse » dans le milieu du basketball a été vilipendée, chahutée et traînée dans la boue devant l’opinion par ses propres poulains de Bopp et notamment des supporteurs de Duc qui ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres : « Aya Pouye, traître des U18 », « Aya Pouye, les U18 sont tes enfants »… Rappelons que la bonne Dame, membre de la Fédération de Basket, a fait sanctionner notre pays qui a été obligé de débourser la rondelette somme de plus de 300 millions pour échapper à une suspension à la prochaine Coupe du monde.
Par Leral.net
Cette dame est chahutée pour avoir révéler que notre pays trichait, en faisant jouer des U18 qui avaient plus de 20 ans ! C’est la tricherie qui est honteuse, et non cette dame qui a révélé la triche ! La question principale devrait être pourquoi nos jeunes de 17 et 18 ans en paraissent physiquement 15 par rapport aux jeunes des pays d’Europe par exemple . Nos médecins biologistes, nos nutritionnistes devraient plancher sur cette différence physique. j’EXHORTE madame Aya Pouye à « rester bien droite dans ses bottes », en regardant tous ces énergumènes les yeux dans les yeux , sachant que ce n’est pas elle la tricheuse!
Ceux qu’on doit huer , ce sont ceux qui ont triché en mettant des filles qui avaient plus de 18 ans et non Aya Pouye . Elle doit être quitte avec sa conscience . Mais au Sénégal cela n’est pas surprenant vu l’accueil que l’on réserve aux criminels et voleurs de la République comme l’ex Président Wade et ses compagnons. Maky Sall me fait de la peine … Comment faire face à ces Satans déguisés en être humain ? Il faudra écouter le prêche de l’imam de mosquée de New York .
Maïmoune , j’aime beaucoup votre approche des choses . Nous ne pouvons aucunement ériger la triche en dogme . Encore que , je doute que cette dame soit mêlée à quoi que ce soit . Mais voilà encore une énième preuve que nos journaliste n’ont ni l’éthique ni la déontologie exigées par leur profession . Alors donnez à ces énergumènes de journaleux sénégalais la dépénalisation et la » déprisonnalisation » des délits de presse , n’est-ce pas ouvrir la boîte de Pandore ? Une enquête doit être menée pour ce cas de triche pour situer les responsabilités et sanctionner ceux qui sont à la base de cette fraude . Le sport est définitive un loisir , seule la participation est l’essentiel . Et la madame Aya POUYE devrait être félicitée et gagner une promotion . C’EST UNE DAME DE CONFIANCE . MERCI MADAME !
…………….EUYINEUW ……………………….
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Il ne s’agit pas de triche au sens strict du terme ou d’illégalité. Ce que ces jeunes ont fait n’est pas du faux, ni de l’usage de faux, car tout est légal puisque conforme au droit sénégalais. C’est ça qu’on appelle jugement d’autorisation d’inscription (ex jugement supplétif) qui existe au Sénégal et dans de nombreux pays au monde. Il se fait au tribunal ou sous contrôle (par délégation de pouvoir) de celui-ci et on paie (un argent qui va dans les caisses de l’Etat) pour le faire. Ce qu’on peut reprocher à la Fédé qui a incité les jeunes concernés à le faire, et le Sénégal c’est peut-être dire que ce n’est pas très légitime, du moment où ils l’ont fait avec les jeunes à quelques mois du championnat. Et vous pensez que seul le Sénégal l’a fait? Le Mali qui rafle les trophées chez les petites catégories et qui ne confirme jamais chez les grands est plus que douteux. Logiquement cela est impossible. Quand on domine chez les jeunes on doit au moins une fois ou plus confirmer chez les grands comme c’est le cas de l’Espagne en Europe aujourd’hui.
Un bon pays avec de bons dirigeants aurait pu bien se défendre (aller jusqu’au TAS), surtout que le Sénégal n’a jamais été pris au cours des compéts, mais a été sanctionné après celles-ci et à la suite d’une dénonciation. C’est comme un élève qui triche et obtient le bac sans être jamais pris et qui se fait sanctionner après obtention à la suite d’une dénonciation. Pas sérieux tout ça. Ce problème à mon avis soulève une question, celle de l’établissement des documents civils par nos administrations. Le Sénégal qui se dit émergent doit surveiller et bien contrôler ses jugements d’autorisation d’inscription (ex jugements supplétifs) qui pour le préciser ont concerné bon nombre de sénégalais. J’en suis sûr que certains même qui s’acharnent sur ces jeunes l’ont fait