XALIMANEWS: Une scène surréaliste s’est invitée hier, mardi 16 mai au Palais de justice de Lat Dior de Dakar en marge de l’audience de la chambre criminelle sur l’affaire de viols répétés et menaces de morts opposant le leader de Pastef et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko à l’ex employée d’un salon de coiffure Adji Sarr.
En effet, des gendarmes et policiers mobilisés dans le cadre de l’important dispositif sécuritaire déployé sur les lieux par les autorités pour faire face à d’éventuels troubles des partisans du leader de Pastef ont failli transformer ce temple de Thémis à une véritable arène nationale, n’eût été l’intervention prompte de leurs officiers supérieurs pour calmer les ardeurs de part et d’autre.
En effet, sortis de la salle 4, peu après l’annonce par le président Hippolyte Anquediche Ndeye du renvoi de cette affaire à une audience spéciale à la date du mardi 23 mai prochain, Me El Hadj Diouf et sa cliente Adji Sarr ont convergé vers le parking d’en face du Palais de justice où, une dizaine de micros de journalistes les entendait pour une réaction à chaud. Seulement, au moment où le tonitruant avocat faisait sa déclaration, sa cliente accompagnée de son garde du corps (un élément de la Brigade d’intervention polyvalent de la Police a pris la direction du parking du tribunal pour regagner son véhicule. Mais, une fois arrivée à l’entrée de ce lieu, des dizaines de Gendarmes en faction ont signifié à sa garde rapprochée qu’il ne pouvait pas permettre sur le parking et qu’il devait attendre à l’extérieur le véhicule de son « colis». Un ordre qu’il a naturellement refusé d’obéir. Seulement, c’est sans compter sur la détermination des gendarmes qui l’ont ainsi repoussé hors du parking. Un geste qui a poussé des éléments de la Police présents également sur les lieux à intervenir aux côtés de leurs frères d’armes. Ce qui a provoqué des empoignades entre les deux corps mobilisés.
Sud Quotiden