Les orpailleurs du village de Diyabougou n’en reviennent toujours pas. Des ossements humains ont été découverts dans un puits d’or, communément appelé « daama ». Sur instruction du procureur Demba Traoré, ces restes ont été mis sous terre. Une enquête est ouverte.
Des ossements ont été découverts dans un puits d’or, communément appelé dans le jargon local « daama ». Les faits remontent dans la journée du mardi dernier, aux environs de 9 heures lorsque des individus qui se pavanaient aux alentours d’un puits d’or, du site d’orpaillage du village de Diyabougou, dans le département de Bakel, ont donné l’alerte, après avoir découvert des ossements humains complets. Aussitôt alerté, les hommes du commandant Diallo, en poste au village aurifère de Diyabougou, se sont rendus sur les lieux où s’était amassée une foule immense, composée d’orpailleurs. Étaient également présent sur la scène de la découverte des proches d’un orpailleur malien porté disparu depuis plusieurs mois. Mais pour l’heure, impossible de savoir avec certitude si ces ossements sont ceux d’un homme où d’une femme.
Une enquête a été ouverte afin de découvrir l’identité de la personne morte sur ce site. Une tache qui s’annonce difficile, puisque, sur instruction du procureur Demba Traoré, les ossements ont été portés sous terre, au terme des constats d’usage des pandores. De sources proches des enquêteurs, le décès pourrait remonter à plusieurs mois. Pour l’heure, les supputations vont bon train.
Source : L’Observateur