Barça wala Barsax : l’Anpels invite l’Etat à plus de concret dans sa politique d’emploi des jeunes

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Des centaines de jeunes ont péri en mer ces derniers jours, en voulant rejoindre l’Espagne. Les embarcations de fortune sont devenues le couloir de la mort de plusieurs jeunes déboussolés par la vie précaire qu’ils mènent. Malgré les témoignages glaçants des rescapés, les chiffres grandissants des pertes en vie humaine… Ils sont à jamais déterminés à braver les vicissitudes de la mer à la quête d’un avenir meilleur. Une situation alarmante qui a suscité moult réactions et indignations. Les autorités étatiques sont pointées du doigt au premier chef. Elles qui ont en charge l’emploi et la formation des jeunes.

Au regard de ce regrettable constat, l’Association nationale des professionnels de la presse en ligne du Sénégal (Anpels) appelle les jeunes à plus de retenue face à l’envie envoûtante de réussir. Ils ne doivent pas oublier qu’ils sont l’avenir et l’espoir de ce pays. Hypothéquer sa vie pour assister ses parents peut sombrer toute une famille dans une mélancolie profonde, car la vie humaine n’a pas de prix. Certes, à un certain âge, la pression sociale devient intenable, mais il faut toujours s’armer d’un moral inébranlable pour ne pas céder face aux mirages de l’occident qui offre parfois une image déformante de la réussite.

L’Anpels appelle le gouvernement à prendre à bras-le-corps la problématique de l’emploi et de la formation des jeunes. En dehors des promesses et plans qui ne règlent pas le problème, il faut qu’il soit beaucoup plus concret et pragmatique dans sa démarche. Nombreux sont ceux qui se sentent abandonnés par l’Etat. Des lors, ce sentiment de désespoir ne saurait être éteint par des slogans. Nous invitons l’Etat à lire fidèlement le message qu’envoient ces jeunes, au-delà du projet suicidaire relayé par les médias. Il est incontestable que des efforts notoires ont été effectués, mais il faut souligner qu’il reste aussi des politiques ou stratégies à corriger ou améliorer.

L’Anpels invite au demeurant, les acteurs de la presse à plus de responsabilité pour ne pas servir de courroie de transmission de fausses informations. Dans les témoignages accordés aux rescapés, le journaliste doit avoir l’éthique et la déontologie en bandoulière pour informer juste et vrai. Dans ce chapitre, facilement on peut verser dans la promotion de l’émigration clandestine par inadvertance. Sur ce, il urge d’adopter une posture vigilante en vue d’éviter les manipulations émotionnelles.

 Aliou TOPCEO

Eureka Business Group

Président Anpels (Association Nationale des Professionnels de la presse en Ligne du Sénégal) 

1 COMMENTAIRE

  1. Partout, on dit des inepties sur les voies et moyens pour retenir les jeunes au Sénégal, comme si un pêcheur employé, un ouvrier, même qualifié, dans l’industrie et l’agriculture pouvait gagner assez pour vivre convenablement au Sénégal. Question : Quand le SMIC Sénégalais serait au moins égal ne serait-ce qu’au tiers du SMIC en France ou en Allemagne ? La vie est si chère au Sénégal que pour avoir un simple F3 pour sa famille il faut débourser 3 fois le salaire minimum au Sénégal, et pour avoir un terrain, construire une petite maison de trois ch-salon-salle de bain et cuisine il faut au minimum 15.000.000 de FCFA. Avec une monnaie souveraine 50% mon forte que l’Euro-FCFA, nous aurions des milliers de petites fabriques partout au Sénégal pour la consommation de produits dont nous avons besoin et en exporter à cause des prix de revient plus avantageux par rapport à nos concurrents ( Asie et Maghreb ). Malheureusement, ceux qui nous gouvernent semblent ne rien comprendre de ces problématiques !

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