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La police Bissau-guinéenne a annoncé aujourd’hui avoir capturé Nilton Cesar Teixeira Barbosa à Gabu depuis jeudi dernier. L’information a été confirmé par la Police judiciaire de Bissau d’où Nilton Cesar Teixeira Barbosa s’est échappé il y a plus d’une semaine.
Confirmant la nouvelle arrestation de Nilton Cesar Texera Barbosa, la patronne de la Police Judiciaire à Bissau, Lucinda Gomes Barbosa Aukarié déclare « je confirme la reprise du prisonnier qui s’était évadé des locaux de la police judiciaire. L’opération qui a mené à son arrestation s’est déroulée en étroite collaboration avec la population ».
Sur les circonstances ayant mis fin à la cavale de cet homme qualifié par la police Bissau-guinéenne de « dangereux » Mme Aukarié n’a pas souhaité faire plus de commentaires. Une source à la PJ indique cependant que les renseignements policiers étaient en possession d’informations indiquant la circulation du fugitif cap-verdien dans la région de Gabu depuis qu’il s’est échappé la semaine dernière. Il faut dire qu’au cours des opérations de recherche pour mettre fin à la fuite de Nilton Cesar Teixeira Barbosa, les agents de la PJ ont été confrontés à diverses difficultés sur le terrain liées au l’inexistence de structures policières adaptées le long du territoire concerné par les investigations policières. Ce qui fait dire à la patronne de la police judiciaire Bissau-guinéenne « qu’il est urgent de transformer en acte concret l’ouverture de bureaux régionaux de la PJ afin de lutter contre la criminalité en Guinée-Bissau dans le pays, comme cela avait déjà été annoncé par le gouvernement.
Nilton Cesar Teixeira Barbosa a été arrêté en Février dernier lors d’un raid nocturne mené par les forces armées. Il a été présenté au Procureur neuf jours plus tard avant d’être détenu pour possession illégale d’armes à feu en Guinée-Bissau. L’homme considéré comme très dangereux par les autorités de la police judiciaire, avait réussi à s’échapper de sa prison de Bissau en passant par l’arrière cour carcérale qui jouxte une zone isolée par les locaux de la Direction générale des migrations et des frontières
Par Frédéric Tendeng