Blanc a songé à démissionner
Il a avoué, surtout, qu’il avait songé à démissionner. « Oui. Pendant mon séjour en Italie, parce qu’à un moment donné, tu te poses des questions, tu constates tout ce qui se greffe là-dessus. Je ne suis pas devenu sélectionneur pour encaisser ça. Parce qu’il n’y a pas que toi qui encaisse. Il y a des gens très proches de toi qui encaissent aussi, et eux ne sont pas préparés à ça. Je ne veux pas tout mettre en péril pour ma carrière sportive.»
«Cela laissera des traces»
Il a décidé de poursuivre, encouragé par de nombreux messages, éreinté par la tempête (« Tu ne peux pas être préparé à ça, je ne sais pas si on peut s’y préparer »), mais, dans cet entretien, il ne nie à aucun moment la maladresse ni le caractère blessant des mots prononcés lors de la fameuse réunion de la DTN du 8 novembre.
«MES PROPOS ONT ÉTÉ MALADROITS ET BLESSANTS. JE CONÇOIS QU’ILS AIENT PU BLESSER.»
C’est d’ailleurs le sens du message rassembleur qu’il envoie à ses anciens coéquipiers de France 98, dans un débat qui les a divisés publiquement : « Bien sûr, cela laissera des traces. Mais il ne faut surtout pas que les prises de position des uns et des autres effacent tout ce qu’on a vécu. On serait des imbéciles, cela signifierait que tout était superficiel. Ce n’est pas le cas. Ce qu’on a vécu est ancré en nous, ce n’est pas du jetable, de l’effaçable. C’est pour ça que j’ai téléphoné à Pat’ (Vieira) et à Lilian(Thuram), pour éclaircir les choses. A la fin de l’entretien, j’ai rappelé les respects que l’on a les uns pour les autres. C’est toujours le cas. Ce n’est pas du pipeau ou un effet de communication. Je me mets aussi à leur place : mes propos ont été maladroits et blessants, je connais Lilian, je conçois qu’ils aient pu le blesser. C’est pour ça que j’ai pris la peine de m’expliquer avec lui.» –V.D. et B.Li.
lequipe.fr
Pour sauver ton poste, tu peux demander des excuses. De toutes les façons nous savons que tu penses bien ce que tu as dit. Les fraçais sont tous racistes et ça nul ne l’ignore .De toute maniere c’est ces noirs et arabes colosses qui ont fait le football français et qui sont à l’origine de la victoire de la coupe du monde en 1998. La france, c’est toujours la deception totale et eternelle dans ce qu’elle fait, dans sa pensée, dans sa vie quotidienne.