Au Burundi, toutes les ONG sont désormais suspendues d’activités pour trois mois, et ce à compter du lundi 1er octobre. Depuis quelques mois, les ONG internationales sont sous pression, notamment du Sénat, pour se conformer à une nouvelle loi. Votée fin 2017, cette loi régit leurs activités, et prévoit notamment qu’elles se conforment aux équilibres ethniques du pays : 60% de Hutus et 40% de Tutsis. La plupart de ces ONG ne s’y sont pas conformées, avançant des raisons d’éthique. Ce jeudi, le Conseil national de sécurité, présidé par le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza, a donc décidé de suspendre leurs activités afin de les obliger à se conformer à la nouvelle loi.
rfi