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Ça se corse pour les talibés de Bethio

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Les 17 talibés de Cheikh Béthio Thioune ne vont pas humer l’air de la liberté, du moins pas pour le moment. C’est ce qu’a décidé la Chambre d’accusation vendredi dernier, en rendant une ordonnance de rejet de leur requête aux fins de mise en liberté provisoire. La juridiction de recours a ainsi suivi Mahawa Sémou Diouf.

L’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam connaît un nouveau rebondissement. En effet, en fin de semaine dernièrde, les talibés de Cheikh Béthio, également inculpés de meurtre dans le dossier, sont passés devant la Chambre d’accusation. Du moins, la juridiction de recours a statué sur la requête aux fins de mise en liberté provisoire introduite par leurs conseils. Les avocats qui se sont fondés sur les auditions au fond qui ont eu lieu après celle du Cheikh ont estimé pouvoir convaincre les sages de la Cour d’appel de l’opportunité de mettre en liberté provisoire les 17 talibés du guide des Thiantacounes toujours en détention.

Mais que nenni ! La Chambre d’accusation a rejeté leur demande, confirmant ainsi l’ordonnance de refus du doyen des juges d’instruction (Dji). En effet, c’est devant Mahawa Sémou Diouf que les conseils avaient d’abord déposé leur requête. Mais le Dji ne les avait pas suivis et avait rejeté leur demande. Loin de se décourager, les conseils des talibés du Cheikh, dont la plupart assistent également le guide des Thiantacounes en assurant la défense de ses intérêts, ont introduit un recours devant la juridiction du second degré. Au final, une ordonnance de rejet a été rendue.

En fait, les talibés du Cheikh inculpés dans le dossier étaient sur les lieux, précisément dans la maison de leur guide, au moment où Bara Sow et Ababacar Diagne se faisaient tuer en avril 2012. Ils sont soupçonnés, sinon d’en être les auteurs, tout au moins d’avoir aidé ou assisté le ou les auteurs qui ont conduit les corps jusqu’à près d’un kilomètre pour les enterrer de manière indécente. Durant leurs auditions, ils ont nié leur culpabilité. Pour l’heure, le dossier n’a pas encore révélé toutes ses vérités, puisque le doyen des juges continue encore son enquête. Seul leur guide religieux a pu voir l’étau se desserrer autour de lui, pour avoir bénéficié d’une liberté provisoire pour des raisons de santé et d’une autorisation de sortie du territoire.

Actuellement en France, le Cheikh, selon un de ses proches se porte de mieux en mieux. C’est en février dernier que Cheikh Béthio Thioune, sérieusement malade, a humé l’air de la liberté. Il a aussi gagné un autre point, c’est celui de se faire restituer ses deux véhicules. Toutefois, Mahawa Sémou Diouf n’ayant pas rendu une ordonnance définitive, il n’est pas encore tiré d’affaire.

LAS

4 Commentaires

  1. Je demande à tous les prisonniers du Sénégal de se porter malade. Si c’est une raison pour libérer quelqu’un , après Béthio Toune, pourquoi pas Krime Wade et consort. Le Sénégal est pays de tricheurs.

  2. Vous vous foutez de la gueule des gens pourquoi donner une liberte provisoire à Béthio Thioune qui est entrain de se la couler douce a Paris avec ses 7 driankés au gros cul
    et refuser la liberté aux exécutants on libère le commanditaire et on garde les exècutants n’importe quoi cette justice de merde et corrompue

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