Candidature consensuelle à la Présidence de la FSF Eden Rock, la rencontre de la dernière chance ! (Par Abdoulaye THIAM)

Date:

Qui de Mady Touré, Augustin Senghor, Saer Seck ou Mbaye Diouf Dia va porter le projet consensuel issu des différentes concertations menées depuis plusieurs semaines par les acteurs du football sénégalais. Le protocole d’accord actant le cadre du consensus relatif à la gouvernance du football sénégalais devrait être
signé ce mardi 13 juillet à Eden Roc, siège du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), sis sur la corniche Est entre les candidats, le Collège des Présidents de Ligues régionales, le Coordonnateur et les parties prenantes.
Un fauteuil pour quatre ! Mais ce mardi 13 juillet, à Eden Rock, un seul pourrait porter la candidature dite consensuelle, à la présidence de la Fédération
sénégalaise de football (FSF) dont l’Assemblée générale est prévue le 7 août prochain. Le 26 avril 2021, Sud Quotidien sous la plume de votre
serviteur, avait publié un article intitulé : «l’Heure du consensus a sonné !» Trois mois après, nous continuons encore à croire qu’il est possible que les acteurs du
football sénégalais peuvent taire leur égo et/ou leur ambition personnelle pour se retrouver autour d’un programme concocté par de hautes personnalités,

notamment le président Louis Lamotte et le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saydou Sow, devant nous permettre de toucher le graal au soir du 6 février 2022 à
Yaoundé. Mais aussi et surtout permettre au football sénégalais d’être autonome financièrement et de soulager les présidents des clubs qui ne parviennent plus
à supporter les charges.
Ce qui est loin d’être les douze travaux d’Hercule. Nous sommes convaincus qu’un titre continental associé à une qualification à la prochaine du monde de football prévue au Qatar en 2022 devrait booster les caisses de la Fédération. Ce double défi à la fois sportif et économique nécessite donc la mobilisation d’hommes et de femmes engagés et surtout mus exclusivement pour l’intérêt supérieur de notre football. C’est dans cette perspective qu’il faut mettre l’appel de
Guerrero du collège des 13 présidents des ligues régionales qui ont exprimé leur volonté de trouver un consensus dynamique. Me Pape Sidy Lô avait appelé «à
l’union des cœurs et des esprits en vue de la consécration, pour donner corps à ce commun vouloir de réussite nationale sur lequel repose le consensus».
Depuis lors, les acteurs n’ont ménagé aucun effort qu’il puisse se réaliser. C’est pour cette raison d’ailleurs, que les présidents Saer Seck, Mbaye Diouf Dia et Augustin Senghor ont été appelés à déposer leur candidature mardi dernier pour éviter toute forclusion et de laisser les pourparlers se poursuivre.
Alors imaginons comme nous l’écrivions en avril, un comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football

(FSF) au sein duquel siègent Louis Lamotte, Mbaye Diouf Dia, Mady Touré, Saer Seck, Cheikh Seck, Amadou Kane, Me Augustin Senghor, Abdoulaye Saydou Sow,
Djibril Wade, Babacar Ndiaye etc. ?Nous pouvons le faire pour l’intérêt supérieur de notre football. Elargissement du comité exécutif et limitation des mandats

Composé présentement de 23 membres, les acteurs du consensus proposent l’élargissement du Comité exécutif.
Ce qui devrait entrainer la révision de l’article 34 des statuts de la FSF comme recommandé par la résolution 18 de l’Assemblée générale du 12 juin dernier.

Cette recherche de consensus fort et dynamique entre les acteurs et membres de la famille du football impose une démarche participative et inclusive. Autrement
l’inclusion au sein du Comité Exécutif de «personnes ressources et celle d’acteurs importants du football pour un total de huit (8) membres supplémentaires». Il
devrait s’agir principalement les candidats déclarés aux élections ainsi que des personnalités soutiens du processus consensuel dont la compétence est avérée.
Un autre point que les acteurs du consensus ont introduit dans le protocole d’accord actant le cadre du consensus relatif à la gouvernance du football sénégalais,
est la limitation des mandats du président de la Fédération. A l’instar de la Fifa et de la CAF, aucun président de la FSF ne devrait faire plus de 3 mandats de quatre ans consécutifs. Au CIO, les mandats sont limités

à deux mais le premier mandat est de 8 ans et le second de 4 ans. Pour y arriver, les parties signataires devraient engager le comité exécutif à convoquer, dès sa mise en place, l’Assemblée générale extraordinaire pour se pencher sur la révision des textes de la FSF mis sur place en 2009. Choix du président

Si toutes parties prenantes semblent être d’accord sur le protocole actant le cadre du consensus relatif à la gouvernance du football sénégalais, le point
d’achoppement risque d’être le choix du capitaine. Les 14 présidents de ligue qui ont décidé de porter la candidature de Me Augustin Senghor n’ébranlent pas
pour autant Saer Seck. Quant à Mady Touré, il ne cracherait pas sur la recherche du consensus mais tient à ce qu’un de ses proches collaborateurs intègre aussi le
ComEx.
Nonobstant plusieurs concertations, chaque camp s’arcboute sur sa position. La rencontre à Eden Roc, siège du Comité national olympique et sportif sénégalais
(CNOSS), prévue ce mardi 13 juillet, sera celle de la dernière chance. Le programme sera décliné. L’identité du porteur du projet aussi. A défaut d’un consensus, il
sera procédé à des consultations. Celui qui obtiendra la majorité va porter le projet. Espérons que les différents protagonistes éviteront d’en arriver à ce point. Parce que ce qui les unit et plus fort que ce qui les divise.

Par Abdoulaye THIAM
(Sud Quotidien)

2 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Introduction des langues locales à l’école – Approche concrète (Par Dr Dalla Malé Fofana)

Il est souligné dans le programme DiomayePrésident « l’intégration effective...

Croissance économique piégée par le financement douteux de l’immobilier (Par Pr Abou Kane)

Les mesures prises par les nouvelles autorités sur la...

EDITO – CJRS : le jeune reporter sénégalais, cet esclave des temps modernes

La crise économique qui secoue le monde entier n’épargne aucun...