La guerre se poursuit dans les rangs des acteurs privés et du patronat. Après la sortie récente de Mansour Kama tirant à boulets rouges sur le président de la Chambre de commerce de Kaolack c’est au tour de la Convergence des acteurs du privé émergent (Cape) de s’inviter dans la danse. Dans une déclaration faite, hier, le président ladite organisation Alassane Dieng a regretté les déclarations du président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes). «La Cape a été profondément indignée par la sortie du Conseil d’administration de la Cnes, par le manque de courage de son président. Mansour Kama qui se cache derrière sa bande est obligé, comme il s’était caché derrière la dépouille du Président Lamine Niang régler des comptes personnels», a regretté M. Dieng selon qui, «tous les sénégalais en sont témoins et ont été scandalisés par sa volonté de faire endosser à un mort sa réforme qui est un véritable hold-up».
Accusant le président de la Cnes, M Dieng informe: «Le retrait de la Chambre de commerce de Dakar du bureau de l’Union est le résultat des pressions et des combines du patronat qui ne supporte pas le privé émergent». «La Cnes fait semblant d’oublier que leur président siège encore au Conseil d’administration de la Sde, de la Brm (banque régionale des marchés) et également à la fondation du secteur privé pour l’éducation», a dit M. Dieng qui a estime que c’est à Mansour Cama d’éclairer «l’opinion sur son implication dans la construction et la gestion de la gare des gros porteurs, du marché d’intérêt national de 100 milliards et aussi son implication sur l’acquisition des bus de Dakar Dem Dik». Les membres de la Cape ont par ailleurs demandé à la Cnes d’apporter des précisions sur son financement par l’argent public «notamment le Cosec qui collecte les fonds des chargeurs estimé à 10 milliards par an à la base destinés à réguler les fluctuations des coûts de transport sur les prix tout en exigeant la tenue des élections consulaires à date échue».
Le Populaire