Xalima news – Le Projet d’appui au développement rural en Casamance (Paderca) s’emploie à rendre autonomes les coopératives de producteurs qu’il encadre afin qu’elles puissent mener à bien leurs activités. Le Projet d’appui au développement rural en Casamance (Paderca) a procédé à une intermédiation entre certaines institutions financières (Cncas, Fongip, U-Imcec et Acep) et les conseils d’administration des coopératives susmentionnées. Il s’agit de la coopérative régionale des acteurs de la filière banane de Sédhiou, de la coopérative agro-alimentaire de la Casamance qui s’active dans la transformation des fruits forestiers, de la coopérative des producteurs maraîchers et commerçants de la Casamance et de la coopérative ostréicole de la fédération régionale des groupements de promotion féminine de Ziguinchor. Le chargé de l’Environnement, de l’appui aux filières et de la communication du Paderca, Abdoulaye Ndiaye, estime que c’est la manière la plus durable pour lesdites coopératives de pérenniser leurs activités. Car, « le Paderca, dit-il, ne peut pas continuer à les appuyer ». M. Ndiaye souhaite que les membres des différentes coopératives puissent savoir par où passer pour obtenir des crédits, être autonomes financièrement et mener leurs activités sans difficultés particulières. Quant aux responsables de ces coopératives partenaires du Paderca, ils ont apprécié leur mise en relation avec les institutions financières ciblées, espérant que cela leur sera bénéfique pour être autonomes au plan financier afin de pérenniser leurs activités.
A l’initiative du Projet éducation et recherche en agriculture (Usaid/Era), l’Université Assane Seck, le lycée technique agricole Emile Badiane de Bignona et le secteur privé agricole sont en train de réfléchir, à Ziguinchor, sur l’insertion professionnelle des élèves et étudiants des filières agricoles. Le recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Courfia Kéba Diawara, en ouvrant les travaux, s’est réjoui de l’initiative. Il estime que pour améliorer la formation et la recherche agricoles au Sénégal, il faut nécessairement une franche collaboration entre le secteur privé national et les institutions de formation et de recherche. Selon M. Diawara, cette rencontre permettra de continuer le travail déjà entamé depuis 3 ans par le projet Usaid/Era : la création d’un cadre de réflexion et de concertation entre les institutions partenaires du projet et le secteur privé. Il s’y ajoute la nécessité de définir des axes stratégiques pour la mise en place des politiques d’insertion et de suivi de nos jeunes diplômés, identification des domaines de renforcement de capacités répondant aux besoins actuels du secteur privé, du lycée et de l’université sur le plan de la sécurité alimentaire et de la réflexion sur la stratégie de reconnaissance des nouveaux métiers connexes à l’agriculture. L’adjoint au directeur du Projet Usaid/Era, Demba Fary Mbaye, a mis l’accent sur l’objectif de cette initiative qui vise à renforcer ces institutions de formation. L’ambition, selon lui, est de favoriser également l’auto-emploi.
Source: Le Soleil