Ce que Pierre Le Chantre doit éviter

Nommé à la tête de l’équipe nationale du Sénégal de football, Pierre Le Chantre doit avant tout cultiver de bons rapports avec la fédération sénégalaise de football.
S’il réussit à résoudre cette équation, il semble remplir une partie de sa mission. C’est le sentiment d’un responsable de la discipline.
«Ses prédécesseurs français que sont Bruno Metsu et Guy Stéphan ont eu à avoir des relations tendues avec la fédération sénégalaise de football en un moment de leur magistère» souligne notre interlocuteur.
Il poursuit ses propos, Metsu c’était un problème de salaire alors que Guy était limogé par la fédération avant d’être rétabli par le ministre Youssoupha Ndiaye au lendemain de l’élimination du Sénégal en quart de finale de la Can tunisienne en 2004.
«Bruno Metsu est resté six mois sans salaire et après avoir tapé sur la table, son employeur (fédération) dans l’impossibilité de le payer ont fini par lui a presque déclaré la guerre» indique notre interlocuteur. Et d’ajouter : raison pour laquelle il a préféré répondre à l’appel des pétro dollars
Alors que Guy Stéphan a dû son salut qu’au ministre des sports de l’époque Youssoupha Ndiaye. «Ce dernier, représentant l’Etat et principal bailleurs a remis le sélectionneur à sa place au grand dam des responsables de la fédération» renchérit notre source.
Sénégalais mais considéré comme un sélectionneur étranger, payant ses impôts en France, Lamine Ndiaye a vécu le même sort que ces devanciers.
Seul maître à bord sur le banc après la déroute des «Lions» au Ghana, le sélectionneur Franco-sénégalais n’a pas voulu être imposé par la fédération pour le choix de ses adjoints.
Le Comité national de normalisation de football (Cnf) dirigé par Mamadou Diagna Ndiaye avait proposé comme son adjoint Amara Traoré. Seulement l’ancien joueur de la Seib de Diourbel et de Mulhouse n’en voulait pas. Finalement, avec le soutien de feu Issa Mabye Samb, il choisit ses adjoints et du coup il déclare la guerre à la structure d’exception.
Tidiou
xalimasn