C’est à la limite une insulte à notre démocratie que de la comparer avec l’Egypte ou la Tunisie, deux pays qui viennent de respirer le vent de la liberté d’expression, après des décennies d’enfermement dans la dictature. A croire certains observateurs de la scène politique, analystes et leaders d’opinion, le vent de révolte, de protestation et de révolution qui balaie les pays du Maghreb pourrait bien souffler sur les côtes sénégalaises. C’est en effet méconnaître notre pays et sa culture démocratique malgré les reproches multiples que l’on peut faire au régime de l’alternance et ses scandales à répétition dont les nouveaux font oublier les précédents. Il convient de rappeler à certains politiques que dans notre pays, – qui survit tant bien que mal aux tentatives multiples de musèlement de la presse et autres atteintes à la liberté d’expression, – la seule voie légale pour exprimer son ras-le-bol demeure les urnes, et nulle part ailleurs, en
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