Le secrétaire général de la rencontre africaine des droits de l’homme Alioune Tine a du mal à comprendre la situation qui prévaut au sein de la communauté internationale des États de l’Afrique de l’ouest ; il déplore ouvertement ce qui se passe au sein de la Cedeao. « C’est une faille totale » a-t-il laissé entendre sur le plateau de Walf Tv. Pour cela,il interpelle directement le président de la République du Sénégal Me Wade sur cette situation qu’il qualifie d’anormale. Il s’est aussi prononcé sur la mitunerie au Burkina faso; il propose le dialogue politique pour négocier le départ de Blaise.
La communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest préoccupe beaucoup la rencontre africaine des droits de l’homme (la raddho). Par la voix de leur secrétaire général,Alioune Tine se plaint sur la situation qui prévaut au sein de la Cedeao. Il était sur le plateau de la walf tv, hier soir, pour dénoncer cet état de fait.
« Il y’ a une faille, une impasse totale au niveau de la Cedeao depuis le départ de Mohamed Ibn Chambas de la présidence de la Commission. Celui qui vient après est inconnu, ne parle pas » a fait savoir, hier ,Alioune Tine sur la walf tv. Il se désole énormément de cette situation qu’il qualifie d’anormale. Pour cela, il demande au chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, d’agiter cette question pour régler cette situation d’impasse de la Cedeao.
Alioune Tine s’est aussi exprimé sur la mutinerie intervenue dans la nuit du 14 au 15 avril 2011 au Burkina Faso.
« C’est par la force que Blaise Compaoré est venu au pouvoir » indique t-il.
De son avis, il pense qu’il est beaucoup plus judicieux de mettre sur pied un gouvernement d’union nationale. De la même manière, il propose le dialogue politique pour négocier le départ de Blaise Compaoré . D’après lui, il n y’a pas de démocratie dans ce pays.
« Nous avons assisté à l’élection présidentielle au Burkina Faso, mais la Présidentielle ivoirienne est mille fois mieux organisée que celle du Faso, pourtant c’est Blaise Compaoré qui était le médiateur. Il était aussi médiateur de la Présidentielle guinéenne, mais ce scrutin est mille fois mieux organisé que celui du Burkina Faso » a-t-il déclaré.
Malickou ndiaye, correspondant de koaci.com à Dakar