L’hôtel Ngor Diarama a été le lieu choisi par Dr Bakary Sambe pour la présentation et la séance de dédicace de son œuvre « Islam et diplomatie…. ». La cérémonie a eu lieu mardi 03 aout . L’enfant de Thilemane et Nguekhokh a soulevé la position de l’islam dans les relations internationales à travers l’exemple que pourrait constituer le Maroc dans ce processus.
Auteur de l’ouvrage « l’Islam et la diplomatie… », Dr Bakary Sambe s’est inspiré du model de la politique marocaine pour exposer la possible reconsidération de l’islam dans les relations internationales, lors de la séance de dédicace à l’hôtel Ngor Diarama le mardi 3 août 2010.
Après un bref rappel des relations entre le Maroc et le Sénégal, le docteur Sambe est passé à une rapide présentation de son ouvrage. Essentiellement basé sur le facteur religieux, Bakary Sambe soutient que « le facteur religieux est rarement pris en compte par les chercheurs qui tentent d’étudier les enjeux des rapports entre l’Afrique subsaharienne et le monde arabe en se focalisant sur l’économie, la géopolitique et les intérêts stratégiques. » Il a, par ailleurs, souligné que « le monde politique actuel ne peut se faire sans l’islam. »
Mais la question reste entière lorsqu’il s’agit de parler de terrorisme, ce phénomène qui a gangrené la société internationale. Bakary Sambe considère que « les responsabilités sont partagées car il existe dans le monde musulmans des groupes qui s’y identifient et qui s’adonnent a cette pratique du terrorisme en son nom. »
Cependant, il maintient que « les occidentaux aussi sont tombés dans une stigmatisation du monde arabe quant à situation de la responsabilité de ces actes terroristes » Et pourtant, ajoute t-il « des groupes tels que l’Ira sont présents chez eux »
La solution préconisée par M. Sambe, qui s’inspire du Maroc qu’il a aussi qualifié de « model religieux et le carrefour de l’africanité du monde arabe » est toute simple. Il stipule que « les musulmans africains doivent apporter leur contribution dans l’explication des principes fondamentaux de la religion, telle que la tolérance, pour participer à la résolution des problèmes qui secouent le monde. »
Cette œuvre de l’enfant de Thilemane et Nguekhokh a été appréciée dans son essence par l’assistance venue nombreuse. Les témoignages du représentant marocain peuvent illustrer de la rigidité des liens entre le Maroc et le pays de la téranga. C’est ce qu’est venu appuyer le ministre des collectivités locales, M. Aliou Sow, tout en saluant « l’effort individuel et le sacrifice de l’auteur pour accoucher d’une œuvre qui honore l’intellectuel africain » Le ministre des finances, Abdoulaye Diop, quant à lui, a estimé que « l’ouvrage est une brique de plus aux relations entre les deux pays » Il a aussi ajouté, par rapport au travail abattu par l’auteur, que « le Sénégal de demain n’aura pas de place pour les bons, mais pour les meilleurs. »
La présentation s’est terminée par une séance de dédicace qui a vu une longue queue des invités qui se sont rués pour se procurer un exemple de l’ouvrage.
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