Censure, simple oubli ou faute de temps ? Les supputations vont bon train. Et pour cause ! C’est la partie la plus attendue du discours du khalife des mourides qui n’a pas été lue par son porte-parole lors de la cérémonie officielle marquant la fin de la 117e édition du Grand Magal de Touba.
Ça n’arrive pas souvent à Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké. Mais le porte-parole du khalife général des mourides a omis, vendredi à Touba, la partie la plus attendue du message de Serigne Cheikh Sidy Mactar Mbacké lors de la cérémonie officielle marquant la fin de la 117e édition du Magal. Il s’agit justement de la partie où le khalife général des mourides aborde directement la présidentielle de 2012 et toute la tension qu’il y a autour. Pour beaucoup, il s’agit d’un simple oubli dû au manque de temps qui a obligé le porte-parole du khalife à aller plus vite que prévu. Puisqu’on était à quelques encablures de la prière du vendredi. Alors que, pour d’autres, vu l’importance de cette partie du message du khalife, Serigne Bassirou Abdou Khadre devait faire l’effort de la lire.
Toutefois, le texte remis à la presse et traduit en anglais et en français notamment, a permis à la presse de découvrir cette partie du message du khalife des mourides. D’abord, le khalife des mourides appelle les Sénégalais à œuvrer pour des élections libres et apaisées en février 2012. Mieux, il renvoie les acteurs politiques à la sourate 3 verset 26 du saint coran qui renseigne : « Dis, o Allah Maître de l’autorité absolue. Tu donnes l’autorité à qui tu veux, et tu arraches l’autorité à qui tu veux ; et tu donnes à qui tu veux et tu humilies qui tu veux. Le bien est en ta main et tu es omnipotent. »
Mieux, Serigne Cheikh Sidy Mactar Mbacké ajoute : « Chaque citoyen peut avoir parti pris et être prêt à faire tous les sacrifices pour son parti, mais le jour du scrutin, il n’y aura qu’un seul vainqueur désigné par Dieu. Car l’individu est impuissant devant un décret divin. Ainsi, quiconque croit à ses paroles divines doit conquérir pacifiquement et intelligemment le pouvoir politique ».
Sérign Bassirou lM’BACKE a dit et là tjr répéter ds ses multiples intervention ceci à bien entendu et compri pour cequi lise àbtravers les lignes tel qu’il a eu le faire cette voici… seulement vs journaliste en voulant trop pousser les choses vs finissez tjr à casser l’os… la liberté c »est faire ce quil faut et non faire ce qu’on veut – JPS – apprenons à se juger d’abord afin de mieux lire ou entendre l’autre… le sens du message c tt d’bord que l’on se resaisisse et mettre au devant l’intêret suprême… voilà chers amis?D2W2NATI? FEKKE KO CI JAMM AK SALAM…!!!!
Le porte-parole du khalife a toujours fait référence à ces paroles du khalife sur pratiquement toutes ses interventions pendant les différentes manifestations du Maqal. Par ailleurs, pour celui qui a bien écouté le message de Serigne Bass Abdou Khadre, le sens et la portée de cette partie du message soi-disant « censurée » ou « omise » (c’est selon l’intention de nuisance du journaliste) sont très clairement compréhensibles. De plus, le message a été délivré en wolof. Pourquoi vouloir toujours, comme l’a souligné Khalil Boye ci-dessus, tirer sur la corde de la discorde et des suspicions avec vos insinuation malsaines. Il peut tout simplement s’agir d’une omission ………… voilà tout!