Plusieurs chefs d’Etat ou de gouvernement ont participé dimanche 11 janvier au rassemblement parisien. De retour dans leur pays, ils ont critiqué l’hebdomadaire, voire l’ont fait interdire.
Une épidémie de schizophrénie s’est abattue sur quelques-uns des dirigeants étrangers présents dimanche dernier à la marche parisienne, en hommage aux victimes des frères Kouachi et de Coulibaly, et notamment aux douze «Charlie» tués à la kalachnikov. Une marque de solidarité envers la France, touchée par le terrorisme, mais qui pourrait s’interpréter comme un soutien de leur part à la liberté d’expression… Cela ne les a pas empêchés de critiquer, voire faire interdire, la dernière édition de l’hebdomadaire satirique.
Sénégal. Macky Sall, le président sénégalais, était présent en personne à la marche républicaine, dimanche.
Mais il a fait interdire mercredi, «par tout moyen», la diffusion du dernier Charlie Hebdo ainsi que de l’édition du jour de Libération, qui reprenait la une avec Mahomet. Il s’est justifié en expliquant que la liberté d’expression «ne doit pas entraîner vers ce qu’on peut considérer comme une provocation, tout à fait inutile.» Le Sénégal est un pays à 95% musulman.
Russie. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov était à la marche de dimanche, à côté du président ukrainien Petro Porochenko. Mais Moscou ne semble pas être très solidaire. Un militant russe a été condamné vendredi à huit jours de prison pour avoir manifesté au pied du Kremlin, samedi, son soutien avec une pancarte «Je suis Charlie». Il a été condamné «pour violation des règles d’organisation d’un événement public». Le manifestant n’avait pas demandé l’autorisation des autorités municipales, a précisé la porte-parole. Les militants ultra-religieux qui avaient sortis des pancartes «Les blasphémateurs de France ont reçu la punition qu’ils méritaient» n’ont, quant à eux, pas été inquiétés.
Les médias, surtout ceux proches de Vladimir Poutine, relaient l’idée que la France avait sa part de responsabilité dans ces attentats, à cause de l’échec de sa politique d’intégration ou de son intervention au Moyen-Orient contre l’Etat Islamique. Dans ce pays profondément orthodoxe, les religions occupent une place importante. Le vice-premier ministre Dmitri Rogozine a d’ailleurs déclaré dans un tweet: «On ne peut pas confondre la liberté d’expression et la liberté d’offenser les sentiments profonds des gens.» Un appel à manifester le 25 janvier à Moscou a aussi été lancé par des «militants pour les droits des musulmans».
Jordanie: Les présences du roi Abdallah II de Jordanie, et de sa femme Rania al-Yassin, ont été très remarquées.
Abdallah II a cependant dénoncé, jeudi, la caricature de Mahomet en une de Charlie Hebdo, qu’il considère comme «un comportement condamnable, irresponsable et inconscient». Il a rappelé la nécessité «en ce moment précis de faire preuve de sagesse, d’un esprit de dialogue et d’ouverture».
Turquie. Le président conservateur Recep Tayyip Erdogan a envoyé son Premier ministre Ahmet Davutoglu à la marche de dimanche. Ce même Premier ministre qui a déclaré jeudi que la caricature de Charlie Hebdo constituait «une grave provocation». «La liberté de la presse ne signifie pas la liberté d’insulter», a dit le chef du gouvernement d’un Etat qui est loin d’être une référence en matière de liberté d’expression. En 2012, Reporters Sans Frontières qualifiait la Turquie de «plus grande prison du monde pour les journalistes». Un quotidien d’opposition turc s’est cependant risqué à reproduire les caricatures.
Tunisie. Le chef du gouvernement tunisien Mehdi Jomaa a exprimé ses condoléances suite aux terribles attentats qui ont frappé la France, et a participé à la marche pour défendre la liberté d’expression dimanche. Jeudi, son ministère des Affaires étrangères a pourtant demandé aux médias «d’éviter de toucher au sacré». Le dernier numéro de Charlie Hebdo n’a pas été publié en Tunisie.
« CHARLIE ET COMPAGNIE » PERSISTENT A CROIRE QU’ILS ONT LE DROIT D’INSULTER A TOUT VENT.
Quelle irresponsabilité!Et quel goût du masochisme!
On veut nous faire croire qu’il y a eu vengeance.
Or il y a plus d’éléments plausibles pour dire que cette version est fausse plutôt qu’elle est vraie. Pour affirmer que ce sont des musulmans qui ont tué pour venger le prophète, la première source a été un voisin du bâtiment de Charlie qui a dit avoir entendu les tueurs entrant dire: « On est venu venger le prophète ».
tinyurl.com/psyoxae
Entre cette phrase et « Allahou Akbar. On a vengé Mahomet » la différence est colossale.
Mais il y a pire les services français sont allés fabriquer des parents à des victimes. Charb tué, on a laissé sa famille pour lui fabriquer une autre famille qui doit recevoir les enquêteurs et surement dire ce qu’on voulait entendre. Les parents de Charb sont obligés de sortir dans les médias pour dénoncer cela et interdire.
tinyurl.com/oj7avgr
Conséquences, le commissaire qui devait auditionner cette fausse famille se suicide ou…. en tout cas il est mort dans son bureau d’une balle dans la tête.
tinyurl.com/mhypg2j
Refusons d’être des victimes de la manipulation. C’est pourquoi à la question: « Tu condamnes le terrorisme oui ou non ? » Je réplique: » Qui est le terroriste ? »
Les journalistes de Charlie Hebdo, tout comme les frères Kouachi et Coulibaly ont été tué par le même groupe. C’est le groupe qui a intérêt à la diabolisation de l’Islam. Comme disait donc, Cheikh Hamidou Kane dans l’Aventure Ambiguë: « Je refuse les termes du choix ».
Les occidentaux, en particulier ceux qui avaient pris des engagements pour aider le Sénégal à réaliser son PSE, ne respecteront jamais leurs engagement, s’ils ne sont pas convaincus que le Sénégal, en particulier son Chef qui étaient allé présenter son plan à financer, n’étaient pas de leur côté dans ce drame qui touche une de leur valeur à savoir la liberté de la presse, le droit de parodier le Christianisme, l’Islam et toutes les autres croyances ET POUR LE DROIT A ËTRE ATHE , ce qui est aux antipodes de ce que pensent plus de 98% des musulmans éparpillés à travers le monde entier ! L’Ambassade de France a prit actes des manifestations contre l’esprit CHARLIE qui n’a pas été interdite par le gouvernement du Sénégal, et surtout s’offusquer de voir le drapeau Français brûlé dans les rues de Dakar !