XALIMA NEWS – La Chambre administrative de la Cour suprême va statuer finalement, mardi prochain à 10 heures, sur le recours en annulation de l’expulsion de l’opposant Gambien Cheikh Sidya Bayo, introduit par ses avocats. Mais avant que la Cour ne livre son verdict, l’opposant – actuellement entre les mains des éléments de la Sûreté urbaine du Commissariat central de Ndakaaru – a peu de chance de humer l’air de la liberté. En tout cas, ses proches désespèrent de le voir libre afin de pouvoir, au moins, assister à l’inhumation de son père prévue dimanche à Touba.
Certes, ses avocats ont déjà introduit une autre demande de clémence auprès des autorités pour qu’il puisse recouvrer la liberté en attendant la décision de justice. Mais selon Me Assane Dioma Ndiaye, un de ses conseils, l’Etat semble faire la sourdre oreille, car jusqu’à hier minuit, c’était le silence total. L’avocat, joint hier nuit par téléphone, renseigne que Cheikh Sidya Bayo est dans un état lamentable et pique des crises du fait de cette détention qui risque de le priver de son droit d’accompagner son père jusqu’à sa dernière demeure. Il faut d’ailleurs préciser que la maman de l’opposant à Jammeh, soupçonné d’être mêlé à la tentative de coup d’Etat à Banjul, est attendue à Ndakaaru ce samedi.
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Il semblerait que ce monsieur ait la nationalité Française, dans ce cas, il pourrait aller dans son deuxième pays pour y mener ses activités politiques comme tout bon réfugié politique, mais dans la stricte légalité au regard des lois Françaises. Nulle part dans le monde on lui permettra ce que le Sénégal lui a permis ! Le jour où des élections truquées auront été constatées en Gambie, soyez en convaincus, nous serions les premiers à désapprouver ! Comment un soi-disant révolutionnaire, prêt à prendre les armes pour renverser un régime peut-il pleurer au bout de quelques jours de prison ? Bizarre , bizarre !