Cheikna Keita révèle: Entre Abdoulaye Niang et moi

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Sur fond de manipulation et d’intoxication, l’affaire de la drogue alimente la presse qui «doit restituer l’affaire dans son contexte» en retrouvant l’essence de son existence : la «sacralité des faits». Loin du tintamarre médiatique, l’homme préfère se focaliser sur les faits qui mettent en haleine la République : la présence de la drogue dans la police. «Un mal» qui ronge ce grands corps malade.

Le rapport qu’il a produit pour ses supérieurs n’est pas l’épilogue d’un «duel fratricide» entre policiers dont les trajectoires de carrière se rencontrent au gré de leur progression. Ce sont des amitiés qui se sont nouées sous les uniformes. Mais, la défense de la République et l’intérêt supérieur de la Nation transcendent ces relations rendues «caduques» par le business de la drogue. Entre Keïta et Niang, les relations se conjuguent au passé décomposé. Elles ont été «cordiales et sincères». L’ex-patron de l’Ocrtis était connu…. à l’Ocrtis où il avait pris ses habitudes quand l’actuel Dgpn gérait ce service. «Je lui rendais visite à l’Ocrtis. Je l’appelais quand je devais aller à Nimzatt (Mauritanie, lieu de pèlerinage des Khadre). Il me disait : «Prie pour moi. Je ne fais jamais dans la délation. Je n’ai rien contre lui. Nous avons tous des états d’âme et des sentiments. Mais, les intérêts de la République dépassent nos relations.» Même si on a voulu faire croire que le rapport est né d’un «ressentiment» provoqué par la non-nomination  de Ibrahima  Diallo à la tête de la Dgpn, alors qu’il était pressenti à ce poste. Keïta rappelle avoir travaillé sur ce dossier «de janvier à juin avec Pathé Seck», pour lui montrer que «Abdoulaye Niang fricotait avec la drogue». Mais, Abdoulaye Niang, nommé Dgpn en juin, a «tellement voulu être propre» qu’il «s’est sali» en portant «une seule veste» durant toute «l’année». Aujourd’hui, on essaie de faire croire qu’il a un patrimoine rachitique, qu’il monte à bord des bus et des «clandos». Comment un commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle peut-il se retrouver sans véhicule de fonction ? Sous les traits d’un tel «misérable» ? C’est cela l’explication à trouver.
Quid de Codé Mbengue, ex-Dgpn ? «Codé Mbengue s’est embrouillé tout seul dans ce dossier» en voulant coûte que coûte se «laver» des soupçons. Alors qu’il n’est pas «accusé d’être un trafiquant de drogue. Mais, il s’est tellement refugié derrière des distilleurs» de la désinformation qu’il s’est «retrouvé» au cœur du scandale. Evidemment, tout le monde admet que c’est une affaire d’Etat qui mérite une «diligence sereine»  à la place d’une «manipulation» et d’une «fuite de responsabilités» au sein de la police, qui doit redorer son blason.
Aujourd’hui, le «duel fratricide» emporte dans son tourbillon ses enfants à «l’étranger» qui doivent être mis en dehors de cette scène…. policière. «Connu à l’étranger», le groupe Takeifa est «un patrimoine national» qui n’est pas lié par le travail du papa qui s’échine à espérer une police saine. Et des esprits sains dans ce grands corps malade.
lequotidien.sn

3 Commentaires

  1. «  » J’ai travailler de janvier à juin sur ce dossier avec le Ministre Pathé Seck » ! Cette seule phrase fait de mon oncle Pathé l’homme par qui tout est arrivé, parce qu’il est si gentil ! C’est dommage, libérons-le pour qu’il retrouve son chapelet 24/24 pour l’adoration de notre Seigneur !

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