Le colonel Malick Cissé cité dans l’affaire du maraboutage qui secoue le palais présidentiel, « a été accusé injustement ». C’est la conviction nourrie par ses camarades de parti, le Sunu Psds (Parti de la solidarité et du développement au Sénégal), avec au premier rang Sada Diallo, responsable politique à Pout. Il estime que c’est un complot ourdi par ces laudateurs et médiocres qui pullulent dans la cour du roi, pour casser du sucre sur le dos d’un homme intègre.
L’affaire de maraboutage, qui a eu pour cadre le palais présidentiel et qui éclabousse le colonel Malick Cissé, est un scénario monté de toutes pièces par des hommes tapis dans l’ombre qui cherchent à ternir l’image d’un homme qui s’investit pleinement au côté du président de la République. Le responsable politique et membre du comité directeur du Psds, Sada Diallo, qui en donne la certitude, cherche dès lors, à lustrer l’image de son leader accusé à tort par ses détracteurs, comme il le laisse entendre.
Il impute cette accusation à des personnes jalouses « du succès et du dévouement du colonel qui n’a pas besoin de recourir à ces pratiques pour prouver sa loyauté au chef de l’Etat, ainsi que sa compétence. C’est un homme intègre et émérite, qui n a pas besoin de coups bas pour garder son poste. Il ne porte même pas d‘amulettes, je peux le certifier. »
Et pour être plus précis, il souligne que « des personnes malveillantes cherchent à l’éloigner du Président ».
Et si Malick Cissé et son parti dérangent, c’est parce que simplement, « nous refusons d’être des moutons de Panurge. Nous ne disons jamais oui quand il faut dire non. Au sein de notre parti, nous n’hésitons pas à dire clairement ce que nous pensons au Président et à son entourage », ajoute Sada Diallo.
Quid de l’absence du Psds au lancement du cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal ? « Nous avons refusé d’y aller parce que nous avions demandé une audience au chef de l’Etat, mais aucune suite n’a été accordée à notre demande. Par dignité, nous avons choisi de ne pas assister à la cérémonie de lancement », révèle-t-il.
Matel BOCOUM
lasquotidien.info