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Classement – Armées africaines : le Sénégal absent même en Afrique de l’Ouest

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Les pays les plus puissants selon Global Fire Power

L’Égypte est la première puissance militaire en Afrique, si on en croit le classement 2016 des armées dans le monde, publié par le site américain spécialisé dans la défense Global Fire Power (GFP).
Pour le site GFP, l’Égypte dispose en plus de l’effectif humain, d’autres facteurs comme, entre autres, l’équipement pour l’armée de l’air et l’armée de terre, la force navale et du carburant pour ses opérations.

Le top 10 du continent

Le géant d’Afrique du Nord occupe le 12e rang à l’échelle mondiale sur un total de 126 pays. Il totalise un score de 0,3056, d’après le classement qui se base sur cinquante critères, dont le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique. Au total, l’Égypte dispose de 470 000 militaires actifs et de 800 000 réservistes, 4 624 chars, 1 133 avions militaires, dont 336 chasseurs, et de 319 navires et bâtiments de guerre. En deuxième position dans ce classement vient l’Algérie, le pays occupe le 26e rang à l’échelle mondiale. L’Algérie compte 512 000 militaires actifs et 400 000 réservistes, 975 chars, 451 avions militaires, dont 210 hélicoptères, et 69 navires et bâtiments de guerre. Ainsi l’Égypte surclasse l’armée algérienne avec ces équipements militairement jugés plus nombreux et développés. Cependant, l’Algérie dépasse certaines puissances en Afrique comme le Nigeria et l’Afrique du Sud. Enfin, selon Global Fire Power, l’Éthiopie, le Nigeria et l’Afrique du Sud complètent le top cinq des puissances militaires en Afrique,. Arrivent ensuite dans l’ordre l’Angola, le Maroc, le Soudan, la Lybie et la RD Congo pour le top 10.

Le Nigeria, le Ghana et le Niger sont les 3 premières puissances militaires d’Afrique de l’Ouest

Le Nigeria est la 44e puissance militaire mondiale, la première économie d’Afrique occupe le 4e rang derrière l’Éthiopie, l’Algérie et l’Égypte. En effet, souligne Global Fire Power, « ce classement n’a pas simplement tenu compte du nombre total d’armes disponibles par pays, mais a plutôt mis l’accent sur la diversité de l’armement des États, afin de parvenir à un meilleur équilibre de la puissance de feu disponible ». Dans le même temps, apprend-on, « les facteurs géographiques, la flexibilité logistique, les ressources naturelles et l’industrie locale ont influencé le classement final ». Au niveau mondial, les États-Unis, la Russie et la Chine occupent le podium, suivis respectivement de l’Inde, la France, le Royaume-Uni, le Japon, la Turquie, l’Allemagne, et l’Italie pour le top 10.
lepoint.fr

15 Commentaires

    • Peux tu donner Tes arguments? Quels sont tes impressions sur les criteres? Quels autres criteres penses tu sont importants ont ete occultes? Etc… Quand on parle de debats d’idees, c’est cela.

    • Il ne s’agit aucunement d’autoflagellation. Ceci veut dire que chez nous, on doit travailler plus et bavarder moins. C’est pas en parlant qu’on depasse les autres, n’en deplaise a des gens comme toi.

  1. C’est une grosse erreur que des pays aussi pauvre que les nôtres en Afrique noire aient des armées équipées comme si une guerre entre nos pays pouvait survenir ! Que nenni, à mon avis, un pays comme le Sénégal ne pourrait jamais avoir un conflit armé avec aucun de ses voisins ! Les Occidentaux, en général fabricants d’armements voudraient continuer à agiter d’éventuelles probabilités de guerre afin de continuer à nous vendre des armes. Un pays peut se passer d’une armée nationale et opter pour des investissements dans l’éducation, la santé et les services sociaux. Ouvrons les yeux et les cervelles de nos compatriotes pour qu’ils sachent que le Sénégal pourrait faire comme :

    Le Costa Rica, petit Etat latino-américain sans armée

    Un officier de police costaricain monte la garde devant le bâtiment du Tribunal électoral suprême, en février 2006, à San Jose.
    Le Costa Rica est le premier pays à avoir constitutionnellement aboli son armée après la guerre civile de 1948. La suppression des budgets militaires a permis à cet Etat latino-américain d’investir dans l’éducation et la santé et ainsi d’améliorer le niveau de vie des Costaricains. La sécurité du pays est assurée par la police nationale.

    Le 1er décembre au Costa Rica, c’est jour de fête nationale, mais sans défilé militaire. Car cette nation de 5 millions d’habitants, située entre le Nicaragua et Panama, a aboli son armée en 1948. Le président de l’époque, José Figueres Ferrer, surnommé Don Pepe, signa le décret de loi et en profita pour faire don de la caserne à l’université du pays . Cette dernière décidera par la suite de tranformer le bâtiment en musée national.

    Le Costa Rica a pu ainsi réaffecter son budget militaire à l’ensemble de ses universités et à ses trois principaux hôpitaux, selon la Fondation Arias. En à peine une décennie, l’espérance de vie a décollé, le taux de mortalité a chuté et l’éducation a fait un bon en avant. Le pays présente aujourd’hui un taux d’alphabétisation proche de 100% et et s’appuie sur une sécurité sociale relativement efficace.

    «Supprimer l’institution militaire répondait à une nécessité politique. L’armée était divisée, l’éliminer permettait d’éviter tout risque de renversement du pouvoir, explique Daniel Matul, professeur de sciences politiques à l’université du Costa Rica.

    La sécurité des Ticos (Costaricains) est depuis assurée par les forces de la Fuerza Publica,. Plus de 13.000 policiers assurent les fonctions d’une police nationale classique chargée de differents secteurs: judiciaire, sécurité publique et maintien de l’ordre. Le pays compte environ un policier pour 360 habitants, contre 1 pour 460 en France.

    «Source de paix et de tranquillité»
    Pour son président Luis Guillermo Solís, «ne pas avoir d’armée est une source de paix et de tranquillité». Contrairement à l’Europe où, ajoute-t-il, «l’armée est associée à la défense de l’Etat, à l’essence même de la Nation mais dans beaucoup de pays d’Amérique latine, l’armée est associée au terrorisme d’Etat, à la destruction de la démocratie, à la perversion des institutions.»

    Le Costa Rica n’a pas connu de guerre civile depuis 1949. Néanmoins, le pays a vu son intégrité territoriale menacée, de 2010 à 2013, par le Nicaragua du président Ortega qui a envahi la petite île stratégique de Calero. Le pays avait alors été forcé de s’appuyer sur l’aide de son allié américain et sur le droit international pour régler ce différend. L’intervention de la Cour Internationale de Justice poussera le Nicaragua à faire marche arrière.

    En 2001, le président costaricain, Miguel Ángel Rodríguez, s’exclamait: «Comme président d’un pays sans armée, la recommandation que je fais à tous les pays d’Amérique est que nous éliminions les armées. A quoi bon les réduire, éliminons-les!». Avant lui, un autre président Oscar Arias Sanchez, prix Nobel de la Paix en 1987, avait cherché durant son mandat à favoriser l’abolition de l’armée dans d’autres pays d’Amérique centrale. Le Panama franchit le pas en 1994.

    Alors que le Guatemala, le Salvador et le Nicaragua sombraient dans la guerre civile en 1985, 90% des Costaricains avaient répondu «non» lors d’un sondage sur un retour de l’armée. Les chances que la réponse soit la même aujourd’hui ne fait aucun doute selon les spécialistes.

    En cas d’agression, le Costa Rica, membre de l’Organisation des Etats d’Amérique, recevrait l’appui d’autres pays membres dont les Etats-Unis et le Brésil. A ce jour, une trentaine de pays dans le monde ne disposent pas d’armée.

    • tu raconte de belles conneries! tu compare un pays africain et un pays sud américain sous pretexte que ca a marché pour eux ca devrais pour nous aussi. Les choses ne sont pas aussi simples mon chéres. Elimine l’armée et l’etat islamique viendra t’envahir avant que t’ai le temps de cligner les paupiéres. Cette comparaison ne veut rien dire la géopolitique sécuritaire entre les deux pays est diamétralement opposée

  2. La RDC au top 10?
    Avez vous bien le ce pays Africain là qui pourrait être au n° 10 ou comment?…Donne nous d’abord le facteur qui laisse que la RDC soit classé aumoins là.

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