Xalima news – La hache de guerre n’est pas prête d’être enterrée au niveau des deux camps qui se prévalent de diriger la Cnts/Fc. Et oui, entre Bakhao Ndiongue et Cheikh Diop, la guerre des tranchées fait rage. Et, hier encore, on en a eu la preuve, lors de la rencontre préparatoire au Groupe consultatif de Paris, entre
le ministre du Budget et les centrales syndicales. Bakhao Ndiongue a, en effet, réclamé sa place au présidium, au même titre que les autres leaders de centrales syndicales, comme Mody Guiro. Mais Bakhao, qui se déclare Secrétaire générale de la Cnts/Fc et se prévaut d’avoir même une décision de justice qui lui reconnaît ce statut, ne s’en est pas arrêtée là. Elle a prévenu que non seulement Cheikh Diop n’avait pas sa place au présidium, mais mieux, que si jamais on lui donnait la parole, elle allait lui arracher le micro.
Pour éviter un tel scénario, les organisateurs de la rencontre ont retardé le démarrage des travaux. Le ministre du Budget est alors entré en action pour tenter de désamorcer la bombe. Il a tout simplement pris les deux protagonistes en aparté pour les entraîner dans un coin de l’hôtel – où se tenait la rencontre
pour arrondir les angles. Mais rien n’y a fait. Les deux camps ont campé sur leur position. Finalement, tous les deux Sg de la Cnts/Fc ont pris place au présidium, côté à côte s’il vous plaît. Et tous deux ont pu s’exprimer sans encombre. Quand même, il est temps de régler ces problèmes de bicéphalisme à la
tête de certaines structures. A défaut, les organisateurs des événements feraient mieux de ne tout simplement pas inviter toutes les structures qui ont deux boss. Pour s’éviter des désagréments comme ceux qu’a connus Makhtar Cissé, hier.
Source: Le Populaire