La proclamation des listes proposées pour la coordination des directoires départementaux de campagne au Parti démocratique sénégalais (Pds), la formation du Président Wade est en ébullition dans plusieurs départements des régions de Kaolack et Kaffrine.
La quasi-totalité des bases ne veut point des responsables désignés par le directoire national et menacent d’aller jusqu’au bout de leurs efforts pour les dégommer. C’est l’exemple au sein de la fédération départementale de Kaolack, et du collectif des responsables libéraux de Malhème Hoddar dans la région de Kaffrine.
Sur l’ensemble de ces différents départements, les responsables des bases libérales, manifestent tout un désir de rencontrer le directeur de campagne de la coalition « Alliance Sopi pour toujours », Souleymane Ndéné NDiaye pour lui signifier que le premier critère valable pour occuper le poste de coordonnateur communal, départemental ou régional au PDS, est de disposer d’un code de popularité incontestable sur son propre terrain politique. Autrement dit, lui signifier « que dans les règles de l’Art, la priorité doit sans conteste revenir aux responsables ayant déjà remporté la victoire chez eux lors des dernières élections locales de Mars 2009 ».
Ainsi dans le département de Malhème Hoddar, le collectif des responsables libéraux que dirigeait le président de la communauté rurale de Dianké Souf, Seydou NDiaye, a convoqué une réunion d’urgence hier lundi 3 Janvier dernier à Kaffrine. L’objectif de cette rencontre était de rendre public le rejet des propositions données par le directeur de campagne du « Sopi » Souleymane NDéné NDiaye et apporter par conséquent, de nouvelles propositions plus justes et plus équitables par rapport à cette question spécifique.
Outre ce besoin, le collectif a aussi saisi cette même occasion pour apporter les raisons de son opposition sur le choix du responsable Ibou Cissé Loucar comme coordonnateur départemental du directoire. Les responsables qui trouvent ce dernier classé à la 5ème position en matière de performance électorale lors des locales de Mars 2009, ont du mal à travailler derrière lui et appelle la direction du parti pour une gestion plus solidaire de ces genres de questions.
Puis que le département de Malhème Hoddar ne dispose pas encore d’une fédération proprement dite, le collectif qui a été mis en place par les responsables locaux, a saisi la haute instance libérale pour décrocher le privilège de choisir lui-même son coordonnateur. A Ndoffane par contre, les partisans du maire Samba Ndiaye plaident la même cause. Puis que là aussi Samba NDiaye est le seul responsable du département à décrocher une victoire en Mars 2009, son choix serait plus juste que celui porté sur Daouda Faye trouvent-ils.
Ainsi lors d’une rencontre avec la presse tenue le 1er Janvier dernier à Kaolack, ils ont élevé la voix pour dénoncer le choix de Daouda Faye pour le compte du département de Kaolack. « Il est clair aujourd’hui que certains responsables malgré leur titre et leur prestige ont été incapables de faire gagner le parti dans le département. Par ailleurs, le critère financier très souvent mis en branle, au détriment de celui de la représentativité, a atteint ses limites objectives » indiquent-ils dans leur rapport liminaire.
sudonline.sn