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Compte-rendu de sa rencontre avec Obama : La Société civile « oublie » de parler des 20 millions de dollars que leur promet le président américain

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Faisant le compte rendu de leur audience avec le président américain, les membres de la société civile qui ont pris part à cette rencontre ont oublié de mentionner le financement qu’Obama leur a promis.
L’argent n’aime pas le bruit. Cet adage, la société civile reçue par le président des Etats-Unis, en séjour dans notre pays, l’ont bien assimilé. En effet, faisant la restitution des sujets abordés avec Barack Obama (A lire ci-dessous), ces derniers ont délibérément ( ?) oublié de mentionner le financement que le 44e président des Usa leur a promis. Selon Libération parcouru par Setal.net, Barack Obama a parlé de 20 millions (13 milliards FCFA) de dollars qui seront versés à la société en guise d’appui financier.

DECLARATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE SENEGALAIS

Sur invitation de l’USAID et de la Maison Blanche, Le Réseau des observateurs citoyens (RESOCIT) élargi à d’autres personnalités de la société civile sénégalaise a rencontré ce jeudi 27 juin 2013, entre 16h et 17H00, à Gorée Institute, Le Président des Etats-Unis, Son Excellence Barack Hussein OBAMA à l’occasion de sa visite au Sénégal.

Ce choix fait suite au remarquable travail que la société civile sénégalaise est en train de faire pour la CONSOLIDATION DE LA DEMOCRATIE et de l’ETAT DE DROIT, son engagement lors des précédents scrutins présidentiels et législatifs 2012.

Etaient présents :

Etaient présents :

1. M. Mazid NDIAYE Président de l’Ong RADI, membre du RESOCIT
2. Pr Babacar GUEYE du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) et Président du RESOCIT,
3. M. Doudou DIA Directeur Exécutif de Goree Institute, Vice Président du RESOCIT
4. M. Valdiodio NDIAYE de l’ONG ANAFA, membre du RESOCIT,
5. Mme Safietou DIOP Présidente du Réseau Siggil jiggen, membre du RESOCIT
6. M. Moundiaye CISSE Coordonnateur de l’ONG 3D, membre du RESOCIT
7. Aïssata PADANE , Coordonnatrice du Young African leaders Sénégal et membre du EYC (Embassady Youth Council),
8. M. Mouhamadou MBODJ Coordonnateur du Forum Civil,
9. M. Alassane SECK Vice Président de la RADDHO, membre du RESOCIT,
10. M. Djibril Aziz BADIANE Président de l’ONDH, membre du RESOCIT,
11. M. Emmanuel Seyni NDIONE Secrétaire Exécutif d’ENDA Graf Sahel, Membre du RESOCIT,
12. M. Fadel BARRO du Mouvement Y’en A Marre,
13. M. Moussa MBAYE Coordonnateur d’ENDA DIAPOL,
14. Mme Penda MBOW du Mouvement Citoyen,
15. M. Ousmane SENE du WARC.
– ,
La Rencontre s’est déroulée en deux étapes. D’abord, une première rencontre avec l’administrateur de l’USAID et de son adjoint. Ensuite, la rencontre avec le Président Barack OBAMA.

I- La rencontre avec l’administrateur de l’USAID et son Adjoint

En prélude à la rencontre effective avec le Président OBAMA, M. Earl GAST, administrateur adjoint de l’USAID pour l’Afrique s’est entretenu avec le groupe de la société civile dans l’optique de recueillir son avis sur les liens entre les organisations de la société civile et les pouvoirs politiques en Afrique, particulièrement au Sénégal, cherchant à apprécier la réalité et la portée de pratiques de récupération de la société civile par les gouvernants, comme constaté sous d’autres cieux.

En réponse à ses questions, les intervenants de la société civile ont confirmé effectivement les tentatives de récupération, de manipulation ou d’obstruction qu’elles subissent de la part des gouvernants. La faiblesse institutionnelle et le manque d’autonomie financière de certaines ONG constituent quelquefois des freins à l’indépendance de ces dites organisations. La solution à ce problème, selon la société civile, passera inexorablement par le renforcement des capacités institutionnelles et de gouvernance démocratique interne.

Quant M, M. RAJIV, administrateur de l’USAID, il a fait une annonce concernant l’intention du Président OBAMA d’appuyer les initiatives de la société civile dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la bonne gouvernance, de l’emploi des jeunes (dans le secteur de l’agriculture et du transfert des technologies) et de la formation des jeunes, particulièrement par l’octroi de bourses gérées directement par la société civile dans les universités américaines.

II Rencontre avec le Président Obama

Le Président Barack OBAMA, à son tour, a mis le focus sur l’importance du rôle de la société civile dans la promotion de la transparence, du contrôle citoyen de l’action publique et des droits humains. A ce niveau, il a reconnu tout le potentiel de la société civile dans ce domaine matérialisé par l’important travail abattu à l’occasion des élections 2012 pour préserver les acquis démocratiques du pays. Il a pris l’engagement d’appuyer la recherche de nouvelles idées pour l’amélioration des institutions au Sénégal pour une meilleure transparence et une bonne gouvernance.

Le président OBAMA est revenu sur sa volonté d’appuyer tous les programmes de développement portant sur l’emploi des jeunes, les nouvelles technologies, le renforcement du système éducatif, le développement des échanges du commerce international, mais aussi la scolarisation des jeunes filles, le développement des infrastructures ainsi que la promotion de l’agriculture et la commercialisation des produits agricoles. A ce niveau, il a insisté sur le fait que l’Afrique devait rapidement doubler sa production en matière agricole. Il est revenu sur la responsabilité de la société civile dans le développement d’une conscience de partenariat gagnant-gagnant, qui va clore définitivement l’époque de l’aide au développement.

Il a insisté sur la nécessité de développer l’entreprenariat jeune et de comprendre que la concurrence est un stimulant dans le cadre de l’entreprise. Il n’a pas omis de tabler l’urgence d’améliorer le taux de scolarisation de jeunes filles et d’alphabétisation des populations et de promouvoir des modèles de production rapides de richesses afin d’améliorer la situation des populations.

Le président OBAMA a sollicité des intervenants que l’accent soit mis sur les stratégies utilisées par la société civile dans le renforcement du processus de démocratisation, la défense et la promotion des droits humains qui ont permis de réaliser deux alternances démocratiques pacifiques au Sénégal.

Il a terminé par décliner toute sa volonté d’appuyer le Sénégal pour une prospérité rapide et soutenue, basée sur un partenariat responsable.

En réponse au Président OBAMA, la société civile sénégalaise est revenue sur les expériences de consolidation de la démocratie et de la transparence, notamment les clés du succès liés à :
– La sensibilisation, conscientisation et mobilisation des citoyens et citoyennes en faveur des élections libres, transparentes et apaisées,
– La promotion du leadership des jeunes et des femmes,
– La médiation entre les partis politiques de l’opposition et du pouvoir,
– L’appui à l’administration sur la supervision des opérations électorales,
– L’audit du fichier électoral pour la crédibilisation et l’apaisement des élections,
– Les dispositifs innovants d’observation et de contrôle pour la crédibilisation des élections.

Il est à noter que l’expérience de « Y ‘EN A MARRE » a beaucoup retenu l’attention du Président OBAMA de par son originalité et son audace en tant qu’initiative venant des jeunes pour la défense des acquis démocratiques et des institutions républicaines.

En plus de l’expérience de lutte des organisations de défense des droits des femmes sur les droits politiques qui a abouti à la consécration par le vote de la loi sur la parité, l’accent a été mis sur la formation des jeunes filles en leadership et entreprenariat . Le Président a demandé à la société civile de combiner l’idéalisme au réalisme pour graduellement contribuer à l’atteinte des objectifs de transformation sociale et de développement.

La société civile a apprécié l’aspect symbolique de cette rencontre et a apprécié fortement sa vision et son volontarisme et a magnifié sa position de militant du développement. Elle a reconnu, par ailleurs, la pertinence des axes programmatiques préconisées par le Président OBAMA particulièrement dans les domaines de la transparence et de la reddition des comptes, de la gouvernance démocratique, le tout lié au développement agricole, à l’éducation, aux infrastructures et aux nouvelles technologies.

La société civile sénégalaise remercie l’USAID, l’Ambassade des Etats Unis et l’équipe de la maison blanche pour lui avoir offert l’opportunité d’échanger de vive voix avec le Président OBAMA sur les défis qui interpellent notre société. Elle remercie tous les acteurs qui ont participé à la facilitation de cette rencontre particulièrement l’USAID Sénégal et l’Institut de Gorée.

Fait à Gorée, Sénégal, le 27 juin 2013

setal.net

2 Commentaires

  1. État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

    Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

    ———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
    DÉCLARATION SAES

    La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
    Devant le constat :
    d’une situation générale de mal gouvernance,
    de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
    de non respect des textes universitaires,
    de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
    de la dégradation des conditions de travail,
    de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
    de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
    L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….

    L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
    Ainsi, l’AG exige :
    le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
    le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
    Heures Complémentaires du second semestre,
    perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
    le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
    le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
    L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
    Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
    Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

    Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
    L’Assemblée Générale
    ————-
    SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
    Saint Louis, 22/06/2012.

    APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

    Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

    LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

    Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
    Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
    C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

    VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
    L’Assemblée générale
    _

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