Il n’arrive pas tous les jours de voir un marabout sur un podium de musique. Serigne Modou Kara a franchi lundi dernier le rubicond en montant sur la scène initiée par la 2Stv pour les rappeurs et la famille du hip hop d’une manière générale. Le guide mouride a participé à la célébration de la fête de la musique célébrée tous les 21 juin, jour du solstice d’été en France. Par Birame FAYE
Maty se promène avec son bébé en savourant l’assourdissante vibration sonore qui émane du podium. Elle profite bien du vent frisquet qui souffle habituellement sur la Place de l’obélisque en cette période de chaleur. Ses petits pas la conduisent derrière le podium où des battements de tam-tams se noient dans le puissant beat hip hop entretenu par Dj Ko. Les batteurs de tambours animent une parade de Baye Fall. Ces derniers chantonnent avec hargne des louanges de Khadim Rassoul. Le public vient célébrer l’anniversaire de la chaine de télévision 2Stv qui coïncide avec la fête de la musique magnifiée tous les 21 juin jour du solstice d’été en France. Malgré les déchaînements des rappeurs sur scène, les spectateurs n’ont pu éviter de marquer un arrêt devant les talibés mourides. Un bonhomme, visage dégoulinant de sueur, veille à l’harmonie des pas avec des tambours. Soudain, un gaillard en costard débarque. C’est le chef de protocole de Serigne Modou Kara Mbacké.
Quelques minutes plus tard, une limousine prend le couloir sécurisé par les défilants. Les cris de joie s’accentuent. Et Kara sort du deuxième véhicule du cortège. Certains de ses disciples défient l’hostilité de la garde rapprochée pour le vénérer. Les cameramen sont bousculés. Les petits écrans disposés au bas du podium transmettent déjà en direct. Arrivés à la porte d’accès, les Baye fall confient leur idole aux forces de l’ordre. Le guide mouride doit aujourd’hui succéder aux rappeurs sur la scène. Sur son costard sombre, se reflète le jeu de lumière. Enturbanné, Serigne Modou Kara tient d’abord justifier sa présence?: «On m’a confié une mission auprès de toutes les couches des populations.»
«VOUS POUVEZ ALLER AU PARADIS»
Une fois estompés les applaudissements du public, Kara Noreyni enseigne :?«Ceux qui s’interdisent d’assister à ce genre de spectacles de divertissement ne comprennent pas. Ils ne sont pas plus cotés que vous auprès de Dieu. Et puis, s’adonner à ces choses mondaines durant le weekend ne peut pas empêcher à un fidèle d’accéder au Paradis si ce dernier passe tous les autres jours de la semaine à faire du bien. La balance va se pencher du côté des bienfaits.»
Ses propos sont accompagnés par «une mélodie divine» en sourdine, le genre musical qu’il a défini. Lorsque celle-ci devient de plus en plus soutenue, Kara étale ses mesures.?«C’est un avant-goût du prochain album qui fera le mariage des styles arabes, anglais et wolof», lance-t-il avant de prendre congé du public. Il est 1h 10 mn du matin. Le groupe de Baye Fall se rue vers la porte de sortie pour dégager le chemin à leur guide. Une fois dans son véhicule la foule se disperse en scandant : «Merci Serigne Touba… !»
Les tam-tams rentrent dans leur torpeur. Maty était obligée de reculer pour éviter les bousculades. Elle se met par la suite à contempler le présentateur Fata qui loue les qualités des rappeurs qui doivent incessamment se produire sur scène. Jeux de platine, les échantillons de sons assemblés (sampling), l’appel de Dj Ko n’avait pas tardé à avoir d’effet. La Place de l’obélisque a finalement accueilli une masse. Habillés en tenue légère, en jupe décolletée, les spectateurs sortent et viennent de tous les horizons, soit en groupe, en couple ou en solo. Les envolées lyriques de Gaston alias Baye Sène séduisent. La communion s’installe. Bandit Mike suscite l’émotion du public en exécutant la chanson Mame Boye. Il s’en est suivi un balancement de bras.
Usant de l’argot des ghettos américains, Fata invite les possee à rejoindre le podium. Mais pour des contraintes de temps, il accorde moins de cinq minutes à Bilal, au groupe Makkan J, à Fafady, à Matador…. D’ailleurs tous ces prestataires se précipitent pour honorer d’autres engagements. Fête de la musique oblige. Une démarche que le fan de Fafady Babacar a déplorée en sursautant derrière les barrières?: «On doit laisser les artistes s’exprimer lorsqu’il s’agit de reggae.»
Il avait oublié que les autres genres devaient aussi s’exprimer puisque c’es le mbalax qui a clôturé ce grand podium d’anniversaire musical.
lequotidien.sn
VRAIMENT LE COMPORTEMENT DE KARA N HONORE PAS LES MOURIDES SERIGNE TOUBA NE NOUS A PAS ENSEIGNE CES BASSESSES TOUT CE QU IL FAIT EST A L OPPOSE DES RECOMMANDATIONS DE SERIGNE TOUBA
SOKHNA DIENG DEVRAIT LE FAIRE REVENIR A LA RAISON ON DIRAIT QU IL A PERDU LE NORD
sans commentaires!!
il ne fait pas honneur a sa famille confrerique et tous ceux qui s’y reconnaissent
AH OUI M NDIAYE , c’est maintenant que vous vous rendez compte que modou khar a perdu la tête , moi je m’en étais convaincu depuis belle lurette , et promènes toi du coté de darou mousty , son fief , on vous dira la même chose .
CE SOIT DISANT GENERAL DE BAMBA N’HONORE PAS DU TOUT LE MOURIDISME.
quel dommage pour l’islam. voilà un guide religieux qui légalise la danse, la musique et cautione le dakar by night.
Il mérite la potance, il doit être pendu publiquement ce salaud de Kara borome lundeumyi
il est loin d etre un marabout……………………………….
Je suis tout à fait d’accord avec Fatou. Je dirai même c’est un piètre musicien.
il la de trompe ses talibe!
Dj kara maintenand les marabout sont des rapeurs y danseurs kara et bethio!!senegal mo nekh jajajajajaj
vous tous vous etre des salle imbeciles il faut entendre vous verer s ke kara va faire pour le senegal kara et serigne touba
mérci al amine c vré k bachir et fatou ét lam ét amm ét docteur il son tout dés imbecilles gnom séne bounou nday yalna laine yalla ray mane tidiane la mé lingaine wakh si kara dou deug kara diammi sénégal rék mokotakha diok