XALIMANEWS-Après la période initiale de calme, les actionnaires de West African Energy (WAE) semblent se diriger vers une période de conflit. Les récents événements suggèrent que cette hypothèse est fondée. Samuel Sarr, directeur général de cette société spécialisée dans l’énergie et les produits pétroliers, a récemment annoncé qu’il allait porter plainte contre l’un de ses associés, Moustapha Ndiaye, un importateur de riz. L’AS, qui rapporte cette information, précise que l’ancien ministre de l’Énergie souhaite dénoncer ce qu’il considère comme une calomnie.
Cette annonce intervient moins de 24 heures après que Moustapha Ndiaye ait également porté plainte, comme l’indique le quotidien Les Échos. Ce dernier accuse Samuel Sarr d’avoir commis des irrégularités financières impliquant plus de 2 milliards de francs CFA. Le journal précise que l’affaire a été confiée à la Section de recherches de la gendarmerie, et une convocation de Samuel Sarr semble imminente.
Toutefois, L’AS rapporte que Samuel Sarr minimise la situation en affirmant que les accusations de Moustapha Ndiaye sont infondées. Selon le journal, Sarr soutiendrait que les critiques de Ndiaye relèvent d’une incompréhension des montages financiers complexes et que ces accusations ne sont pas justifiées.
En revanche, L’AS souligne que Moustapha Ndiaye pourrait ne pas être en position légale pour porter plainte contre Samuel Sarr. Le quotidien précise que Ndiaye agirait en tant que Président du conseil d’administration (PCA) alors qu’il aurait perdu ce titre au profit du nouveau directeur de la Senelec, Papa Toby Gaye. Il semble donc peu probable, selon les sources du journal, qu’un juge prenne cette plainte en considération.
Quant à la structure actionnariale de WAE, L’AS précise qu’elle se compose de la manière suivante : Harouna Dia détient 33% des parts, la Senelec possède 15%, Samuel Sarr en détient 12%, et les 40% restants sont répartis entre Khadim Bâ, Abdoulaye Dia et Moustapha Ndiaye.
Actuellement, WAE, en collaboration avec l’entreprise turque Calik Enerji et l’américaine General Electric (GE), est en train de finaliser la construction d’une centrale électrique de 300 MW à Cap des Biches, avec un taux d’avancement des travaux de 90%. Le démarrage des opérations, initialement prévu pour août, a été repoussé à septembre.
