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Conseil de conscience (Par Papa Mody Sow)

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Les lignes qui vont suivre ne sont dictées que par l’unique souci d’éviter un délitement des espoirs fondés sur une relation idyllique  entre un président  jeune et son peuple tout aussi jeune, mais cultivé et intermondialisé par la nouvelle civilisation digitale.Ce conseil de conscience devrait traverser les décisions de tout conseil des ministres ou de tout conseil présidentiel pour  apaiser et autoriser tous les rêves. Souvenons nous un instant  du discours pimenté voire sulfureux mais empreint de vérité d’un Daniel Balavoine en 1988 devant le président  François Mitterrand surpris  certes, mais qui a su prendre de la hauteur, convaincu que n’est pas chef qui veut!Durant ces dernières années,  que n’avons  nous pas été témoins d’interpellations dures, dés fois irrespectueuses de la part  d’un Idrissa Seck contre votre prédécesseur , ou par un jeune Talla Sylla  qui a été , à  son insu, victime de machinations de forces obscures  tapies toujours dans l’ombre, à la gâchette facile, des producteurs de drames,  comme  ce fut avec la dramatique affaire Me Séye, ou celle de Norbert Zongo au Burkina Faso, de Deyda Aïdara en Gambie voisine. Beaucoup de chefs d’état sont tombés par la  faute des laudateurs,  des menteurs et autres chiffonniers formant souvent une ceinture d’isolation acoustique aux bruissements politiques extérieurs.Nous ne saurons glisser dans les ténèbres quand  le détenteur de la  torche lumineuse c’est vous  Monsieur président  de la république, vous qui incarnez l’unité  nationale par votre serment. Rappelez  vous sans cesse  votre serment en toutes circonstances!Ceux qui s’exercent, sans prendre ouvertement  leurs responsabilités, à vous pousser à ne point infléchir n’ont qu’une lecture musculaire des rapports de forces, alors que ceux-ci obéissent beaucoup plus à l’activité cérébrale: « les idées( force cérébrale) deviennent des forces matérielles (identification et appropriation) quand elles s’emparent des masses .Vous le savez mieux que quiconque,  Monsieur le président, vous qui le traduisez dans le slogan mobilisateur et unificateur: « la patrie avant le parti ».Eh bien la patrie veut la paix et la concorde nationale dont vous détenez la clef ,en vertu des pouvoirs  qui vous sont conférés institutionnellement et constitutionnellement. Fort de  cette légitimité si puissante et solennelle, vous n’avez donc pas besoin de subir une  pression quelconque pour remettre tout le monde en confiance.Vous le pouvez, Monsieur le président de la république, pour renforcer l’image du Sénégal qui demeure, malgré la traversée des zones de turbulence, un  grand pays de démocratie,  pour parachever dans la stabilité, et à la grande reconnaissance du peuple, les projets historiques refondateurs   propres à votre magistère.Une fois cette unité réalisée autour de votre leadership,  toutes les autres autres batailles contre les formes d’ intégrismes et les tentatives de désintégration seront plus faciles à  remporter dans le processus de renforcement de nos institutions et de notre souveraineté nationale. Papa Mody Sow journaliste consultant

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