Le Conseil des ministres de mercredi dernier était riche. Le président de la République a abordé énormément de sujets allant des finances à la régulation du ciment en passant par beaucoup d’autres sujets d’importance. Le conseil a aussi adopté beaucoup de projets de lois qui doivent être soumis à l’Assemblée nationale pour vote avant promulgation.
Tout de même, il y a des erreurs impardonnables. Dans sa communication toujours, Macky Sall a fait un long exposé sur son nouveau Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers dénommé PUMA. Et, renseigne le communiqué, le Président Sall a demandé en conseil au Premier Ministre Dionne, en relation avec le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, « de veiller à la programmation, dans la loi de finances rectificative (LFR), de crédits budgétaires nécessaires au lancement du Programme « PUMA », dans les régions de Kédougou, Sédhiou, Kolda, Ziguinchor, Matam, Kaolack, Fatick, Tambacounda et Saint- Louis ».
Ce qui vet dire que c’est en plein conseil que le chef de l’Etat a demandé au Pm et au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de PROGRAMMER DES CREDITS NECESSAIRES AU LANCEMENT DU PROGRAMME. Mais ce qui est curieux, c’est que la Loi de finances rectificative a été adoptée le même jour (quelques minutes ou quelques heures plus tard donc) en conseil des ministres.
Cela appelle deux réflexions: soit les instructions du Président n’ont pas été suivies (il est quand même impossible de programmer des crédits dans la Lfr en plein conseil à moins qu’on ait inscrit une somme sans réfléchir), soit le chef de l’Etat ne savait pas que cela a été fait et qu’il a fait une communication sans discuter au préalable avec ses collaborateurs. Dans les deux cas, c’est grave.
Jotay
Combien de femmes dans ce gouvernement ? J’en ai comptées six ! Il n’ y aurait plus de femmes compétentes au Sénégal à l’image du temps de Wade ?
« Cela appelle deux réflexions: soit les instructions du Président n’ont pas été suivies (il est quand même impossible de programmer des crédits dans la Lfr en plein conseil à moins qu’on ait inscrit une somme sans réfléchir), soit le chef de l’Etat ne savait pas que cela a été fait et qu’il a fait une communication sans discuter au préalable avec ses collaborateurs. Dans les deux cas, c’est grave ».
En effet , c’est ce qu’on peut en déduire !