– Le Conseil économique et social va finalement auditionner Karim Wade, en sa qualité de ministre de l’Energie, après un faux bond la semaine dernière, lié à son absence du Sénégal. Selon les services de communication du Conseil économique et social, c’est vendredi prochain, à partir de 9 heures qu’il devra exposer sur le plan qu’il propose pour régler les délestages, dénommé « Takkal ».
Le Conseil économique et social devrait recevoir ce vendredi, le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie, Karim Wade. Ce dernier va s’expliquer sur la crise énergique et sur le plan « Taakal » qu’il veut mettre en œuvre. C’est lui-même qui en avait soumis la demande, au Conseil économique et social piloté par Ousmane Masseck Ndiaye. Il y a une semaine, Karim Wade avait envoyé des correspondances à l’Assemblée nationale, au Sénat et au Conseil économique et social pour se faire auditionner sur son plan Taakal. Il voulait s’expliquer sur ce plan d’urgence comme il avait eu à le faire devant le président de la République, le Premier ministre, les membres du gouvernement, les partenaires au développement, les banquiers, les professionnels du pétrole et le Comité de direction de la Senelec.
Mais à l’Assemblée nationale, des députés comme Ndèye Fatou Touré, avaient déjà introduit une requête pour qu’il soit entendu, non pas seulement sur le « Taakal », mais sur tous les aspects liés à la crise énergétique.
Plusieurs spécialistes de l’Energie reprochent à Karim Wade de ne pas régler concrètement le problème récurrent des délestages et de passer le plus clair de son temps à communiquer sur les moyens de sortir de la crise. L’impact négatif des délestages qui sont devenus systématiques, sur l’économie nationale est aussi relevé par les spécialistes. Certains estiment que cela aura une incidence sur le taux de croissance. On évoque aussi une paralysie progressive des Petites et moyennes entreprises (Pme).
Au niveau de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), on dénonce une marginalisation des cadres et un pilotage à vue.
Nettali.net