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Contre la modicité du Fonds de dotation : Khadim Guèye claque la porte de l’Ads

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L’Association des départements du Sénégal se vide de ses membres. Après Fallou Mbacké, président du Conseil départemental de Mbacké, c’est au tour de Abdou Khadim Guèye de claquer la porte de la structure. Le président du Conseil départemental de Diourbel est en colère contre la répartition des fonds de dotation. «Nous ne sommes pas très contents de la façon dont les fonds de dotation ont été repartis cette année. Parmi les 14 capitales régionales du pays, la nôtre a été la moins bien dotée. Diourbel est 14ème.

Diourbel est dernière partout. C’est pourquoi j’appuie très fortement la démarche du président du Conseil départemental de Mbacké puisque les dotations servent les populations et non aux dirigeants des institutions. Il est assez difficile de comprendre qu’on dote le département de Kaffrine de 200 millions et Mbacké, le plus grand département du Sénégal en matière de population, 130 millions, soit 70 millions de moins. C’est incompréhensible. Nous avions de grandes ambitions pour l’éducation, la santé et l’économie», explique-t-il. Khadim Guèye se voit « logé à la même enseigne que Goudomp, Salémata et Gossas, de petits départements».
L’ancien ministre annonce, par conséquent, son retrait de l’Ads, considérant que  Adama Diouf, son président, «n’aurait pas joué son rôle». Très remonté contre cette «mauvaise» répartition, il n’exclut pas de saisir, avec ses collègues lésés, le chef de l’Etat. Khadim Guèye, qui procédait au baptême du collège d’enseignement moyen Keur Cheikh 2, a   annoncé un programme d’excellence parce qu’il souhaiterait que Diourbel fasse partie des départements qui auront les «meilleurs élèves». Il a réclamé au nom de tous les parents d’élèves du Sénégal, un trêve de 45 jours pour terminer les cours et faire les examens. A noter que le Collège d’enseignement moyen (Cem) Keur Cheikh 2 porte désormais le nom de Feu Serigne Ablaye Fall Ndar (1896-1975), 3ème khalife de Mame Cheikh Ibrahima Fall.

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2 Commentaires

  1. Quand on aura institué la taxe d’habitation dans chaque Commune, et partout au Sénégal, beaucoup de problème seront réglés ! On ne peut comprendre qu’à notre équipe où tous les états du monde collectent tous les impôts jusqu’au dernier sou en faisant en sorte que le moins de contribuables possible passe entre les mailles du filet, qu’au Sénégal, les citoyens s’installent dans la commune de leur choix sans y payer la taxe d’habitation chaque année ! Si chacun payait au minimum 15.000 FCFA /année pour ceux qui gagnent moins de 75.000fcfa , 50.000 FCFA pour ceux qui gagnent entre ce montant jusqu’à 200.000 et au moins 150.000 pour ceux qui gagne entre 200.000 et 500.000 et plus pour ceux qui gagnent jusqu’à 1.500.000. Le tout serait modéré en fonction du nombre de membre de la famille et des revenus de ces membres ! Que je sache, c’est l’argent des contribuables Sénégalais qui sont répartis aux communes, par conséquent l’état devrait voir à la hausse ces montants en veillant à ce que la répartition soit basée sur l’équité !

    • D’habitude, Maïmoune, vous vous montriez plus pertinent(e), en tout cas plus proche des préoccupations des populations.
      Encore une taxe sur les dos des déjà pauvres citoyens ?
      Qui s’acquitte de ses impôts, directs et indirects, taxes et autres contreventions, si ce ne sont, pour l’essentiel, les fonctionnaires et les « petits », bon gré mal gré? Où est la contrepartie dans nos quartiers, en voieries et réseaux divers ou équipements, l’École, l’Hygiène et la a Santé, la Sécurité, etc. ayant été privatisées en catimini, depuis, comme l’assainissement ? Vous avez vu, entre autres, la « liste complète des institutions, qui ne payent pas des impôts au Sénégal (Document) », sur l’un des sites Web ? Et, ensuite, qu’advient-il de nos deniers publics? Est-ce qu’ils ne sont pas spoliés et dilapidés en « caisses noires », exemptions, exonérations et remises fiscales, en rituels ridicules, détournements et malversations et muvaises gestions, en «Bictogo», « marabouts », « chants religieux » ? Vous avez vu comment le ministre-maire, Diouf Sarr, a procédé, en juge et parti, à un «partage à la Bouki », en servant certains au détriment d’autres ?
      Pourquoi pas, en plus, la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties, la contribution économique territoriale et autres, tant qu’on y est ?
      Si nos dirigeants avaient le courage que nécessitent l’équité fiscale et une gestion éclairée de nos impôts, cela se saurait. Et le pays aurait été « développé » depuis longtemps.

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