Contrôle d’Internet, ordre du préfet de Dakar de gazer les journalistes, suspension de deux télévisions à couverture nationale accusées d’avoir encouragé à l’insurrection pour avoir diffusé des manifestations « en boucle »… depuis l’avènement de l’affaire Sweet Beauté, les atteintes à la liberté de la presse deviennent de plus en plus courantes et systémiques au Sénégal.
Samedi, une vidéaste du site d’information Buur News, du nom de Fatou Dione, a été victime de «violence policière» lors d’une manifestation à Dakar.
Un jour après , c’est au tour de Pape Ale Niang, journaliste critique du pouvoir d’être arrêté pour « Publication de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale », selon son avocat Me Ciré Cledor Ly….
Ce qui se passe actuellement dans ce pays est dangereux pour la démocratie et un coup dur porté à la liberté d’expression et celle de la presse. Les rares voix dissidentes sont persécutées.
La presse se retrouve dans une situation d’asservissement et de bâillonnement, bref son exercice est sérieusement entravée.
Combien de pratiques malsaines, de corruption, de détournement…passeront encore sous le sceau du secret défense, du droit de reserve, et tutti quanti ?
Tant que ce pays continuera d’être miné par des scandales au plus haut sommet de l’Etat, des journalistes passionnés, déterminés, soucieux de l’avenir du Sénégal outrepasseront toutes restrictions faisant obstacles à la manifestation de la vérité. Rien ne les arrêtera!
Ainsi, au nom du modeste journaliste que je suis j’interpelle les autorités du pays au premier rang desquels figure le Président de la République, qui justement avait déclaré, en novembre 2014, je cite: “il n’y aura pas de journalistes en prison, en tout cas pas tant que je suis président de la République”, à arrêter l’hémorragie.
Car, lorsque des journalistes sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en paie le prix. A bon entendeur salut!
Abdoulaye Touré #ATP
Un autre boubougolo crétinisé de Sonko Sodomiseur…