Le gouvernement du Sénégal envisage la mise en œuvre du contrôle de la charge à l’essieu à partir du 1er juillet prochain, en application du règlement 14 de l’Uemoa. Mais de l’avis du Collectif des professionnels des transports routiers du Sénégal (Cptrs), «cette décision est inopportune dans le contexte actuel de notre pays caractérisé par un climat politique tendu et les conséquences de la fermeture de notre frontière avec le Mali».
Les transporteurs pensent qu’il s’agit, en fait, «d’un contrôle de la surcharge déterminé par un pont bascule. Donc, du Poids total autorisé en charge (Ptac). Ce qui est contraire à l’esprit et à la lettre de la directive de l’Uemoa».
Momar Sourang, coordonnateur du Cptrs, par ailleurs président de la commission transport du Groupement économique du Sénégal (Ges), rappelle que «cette question était une des revendications de la corporation des transporteurs qui avaient observé un mouvement de grève les 1er, 2 et 3 janvier dernier».
M. Sourang et ses camarades réitèrent leur «proposition d’étudier, au niveau des instances communautaires, la mise en adéquation de cette directive avec les réalités sur le terrain pour éviter de faire supporter aux transporteurs -et in fine aux consommateurs-, les abus techniques relevés dans les activités de la société Afrique Pesage. Des activités constatées le 13 juin dernier en présence du Service de la métrologie et de la direction des routes».
Ils invitent le gouvernement à convoquer des états généraux des transports.
le Quotidien