L’appel de Barthelemy Diaz à la population de Dakar, de l’accompagner au tribunal suite à sa convocation dans l’affaire relative au meurtre de Ndiaga Diouf fait craindre le pire au régime.
En effet, à en croire Mor Ngom, ministre conseiller auprès du président Macky Sall, il s’agit là d’une volonté de la coalition Yewwi Askan Wi d’organiser une seconde vague insurrectionnelle à l’instar de celle du mois de mars dernier.
« Assurément, la deuxième vague plus dévastatrice qu’on promettait aux Sénégalais est en préparation, après celle de mars qui avait occasionné la mort de 14 jeunes, le saccage de magasins de grande distribution, l’incendie de stations-services, de domiciles de personnalités politiques et d’avocats, de véhicule de journalistes, les attaques des institutions de la République (préfecture, commissariats de police, brigade de gendarmerie), d’organes de presse, etc. », a rappelé Mor Ngom lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.
Selon lui, cette opposition avance deux prétextes pour justifier une telle opération devant l’opinion et mobiliser les jeunes : la convocation de Barthélémy Dias et le rejet des listes de la Coalition Yewwi Askan Wi.
La tentative de faire l’amalgame entre cette affaire de justice et la candidature de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar aux élections de janvier 2022 est une grossière manipulation qui ne résiste pas aux faits. L’appel aux jeunes de sortir massivement dans la rue pour l’accompagner au Palais de Justice est encore une tentative déguisée de semer le désordre et de provoquer la violence permettant à une certaine opposition irresponsable de tenter d’installer le chaos et la désolation. Cela les citoyens ne sauraient l’accepter dans un contexte où tout le monde espère une sortie de crise post Covid ». Rapporte le journal Rewmi.