XALIMANEWS-En Corée du Sud, le président Yoon Suk-yeol aurait autorisé l’armée à ouvrir le feu pour pénétrer au Parlement, selon RFI qui reprend une information du Parquet sud-coréen.
D’après le média français, le 3 décembre dernier, le chef de l’État, actuellement suspendu, avait tenté d’imposer la loi martiale à l’échelle nationale. Simultanément, il envoyait des militaires pour investir l’Assemblée nationale. Les révélations actuelles apportent un éclairage nouveau sur les événements de cette nuit-là.
Dans un appel téléphonique à un commandant militaire positionné près de l’Assemblée, le président Yoon aurait ordonné de : » détruire les portes avec une hache si nécessaire » ou encore de « faire sortir les gens, même si ça veut dire qu’il faut tirer « .
Il y a presque un mois, suite à la déclaration de la loi martiale en Corée du Sud, des soldats ont investi le Parlement, escaladant des barrières, brisant des fenêtres, et même faisant atterrir des hélicoptères militaires sur le toit du bâtiment. Malgré cette tentative de prise de contrôle, les parlementaires ont réussi à voter le retrait de la loi martiale.
Cependant, l’avocat du président a rapidement réagi en qualifiant les informations du Parquet de partiales. Le rapport, qui s’étend sur près de dix pages, précise également que le président avait déjà discuté de la loi martiale avec des hauts responsables militaires dès mars dernier. Aujourd’hui, Yoon Suk-yeol fait l’objet d’une enquête pour » rébellion « et » abus de pouvoir « . Il refuse néanmoins toujours de se présenter devant les enquêteurs.