Coup de gueule de l’Ecrivain Tafsir Ndické Diéye contre l’homosexualité : « ils ont le droit de l’accepter chez eux, nous avons le droit de la refuser chez nous »

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  •  Quel regard jetez-vous sur l’actualité de l’homosexualité au Sénégal avec cette recrudescence des faits divers la concernant, la LGBT France qui porte plainte devant l’UE contre des marabouts mourides à cause prise de position contre un homosexuel à Touba, ce mariage gay à Sacré cœur récemment interrompu par la police etc. ?
  •  Il faut saluer le professionnalisme de nos forces de l’ordre qui veillent au grain. Nous ne voulons pas d’une prolifération de l’homosexualité chez nous qui conduirait au coming out, « sortie du placard », des Bertrand Delanoë, Klaus Wowereit version sénégalaise ou à la création de quartiers et de bars Gays comme le Marais de Paris ou le Castro de San Francisco. Notre pays est composé de musulmans et de chrétiens pour l’essentiel ; aucune de ces deux religions n’accepte la promotion de relation sexuelle contre nature et contre l’évolution de la procréation et des valeurs traditionnelles de la famille. 

Heureusement que nos autorités, jusqu’à ce jour, ont adopté une attitude de rejet face au forcing de l’hexagone visant une dépénalisation de l’homosexualité.

  • Pensez-vous que ces autorités pourront résister Pendant longtemps aux assauts répétés des promoteurs cette pratique?
  • Promoteurs, le mot est bien trouvé. Nos autorités sont tenues de leur opposer une fin de non recevoir. Elles sont obligées de le faire. Vous savez, que l’homosexualité, mot que l’on doit d’ailleurs à l’écrivain hongrois Karl Maria Kertbeny, dans les années 1860-1867, remplaçant « inversion » pour les hommes attirés sexuellement par les hommes et « Sophisme » de Sappho, poétesse du VIIe siècle avant J.C ayant vécu sur l’île grecque de Lesbos, pour les femmes préférant les relations sexuelles avec les femmes, soit dépénalisée ailleurs comme en France dès 1982 par la Loi du 04 août 1982, c’est l’affaire de ces derniers. Nos autorités n’ont aucun droit de dépénaliser l’homosexualité conformément à l’esprit de nos propres valeurs sociales, culturelles et religieuses. 

Les homosexuels sénégalais s’oublient, certainement, dans les facilités offertes par les lobbies gays ou dans les déviances nées d’un complexe dégoûtant qui pousse à imiter aveuglément certaines tares venues d’ailleurs. 

J’entends souvent des individus, friands de raccourcis, dire, en prenant la défense de ces homosexuels, que le phénomène a toujours exister ici; ils confondent à dessein ou, de façon inculte, les efféminés qui faisaient partie du décor de certaines cérémonies publiques ou privées avec ces adeptes de relations sexuelles contre-natures. 

Pour notre information, en 1981, le Conseil de l’Europe avait recommandé à ses membres le respect des « préférences sexuelles » de l’individu en vertu des droits de l’Homme, autrement dit, chacun est libre d’être homosexuel ou autre. Où avait-il placé le respect de l’éthique religieuse des communautés? 

La conséquence fut la naissance au XXIe siècle du mariage homosexuel en Belgique, aux Pays Bas etc. Une abomination que l’Autriche, pourtant pays occidental avait refusé de reconnaître catégoriquement ; là-bas, les homosexuels n’y jouissaient  d’aucune reconnaissance. Est-ce qu’on les avait exhortés à dépénaliser cette pratique ? 

Nous ne voulons point en arriver à abriter chez nous des Gay Pride; c’est à dire des marches de fierté commémoratives de la révolte des homosexuels victimes d’une répression policière au Stonewall, bar new-yorkais le 26 juin 1969. Si on les laisse faire, ils vont en arriver là. C’est pourquoi, je salue très fortement le combat de Jamra et des organisations similaires. De la même façon, je félicite l’excellent travail de sensibilisation que mènent l’Imam Kanté et le professeur Cheikh Oumar Diagne.

La poussée de l’homosexualité dans une société, comme la nôtre, revêt des conséquences multiples et néfastes à la vie des populations ; il a été établi qu’à ses débuts dans les années 80, le SIDA touchait essentiellement les homosexuels et les toxicomanes. 

  • Ses défenseurs taxent ses détracteurs de fanatiques, d’extrémistes ou d’intolérants. Qu’en dites-vous? 
  • Ils oublient que les européens eux-mêmes menaçaient du bûcher les homosexuels au IVe siècle déjà et prenait, plus tard, des mesures juridiques pour protéger leurs concitoyens des pratiques de ces derniers; même la médecine légale sera mise à contribution par les tribunaux pour expertiser les sodomites afin d’apporter les preuves physiques de la corruption des mœurs à punir. 

Les peines allaient dans certains pays jusqu’à la privation d’emploi, de logement, la marginalisation par le gouvernement et la société, l’emprisonnement ou la peine de mort. 

Vous voyez bien toute cette batterie de mesure qu’ils mettaient en branle pour prémunir leur société contre cette pratique ? Ce sont ces gens qui taxent autrui de fanatique, d’extrémiste, ou d’intolérant?  Alors qu’autrui ne fait que prémunir sa communauté contre cette immoralité par tous moyens légaux qui s’offrent à lui, dans son propre pays ? De qui se moque- t- on?

  • Qu’est-ce qui explique leur changement de point vue alors?
  • C’est l’avènement de certains leaders aux mœurs légers ou servant  les agendas  des réseaux LGBT au sommet de certains Etats occidentaux et leur influence sur les leviers de leurs institutions qui ont favorisé une nouvelle vision, portée par de la loi, sur l’homosexualité dans bon nombre de pays occidentaux. 

Heureusement que, jusqu’à présent, la condamnation juridique est de vigueur dans l’écrasante majorité des pays en orient et en Afrique qui ont des cultures aux mœurs bannissant cette pratique. C’est pourquoi, les peuples, en Afrique, ont intérêt à être très regardant sur le choix de leurs dirigeants. 

  • L’un des prétextes souvent avancés pour justifier cette pratique est qu’elle s’agit d’une maladie …
  • Une thèse que réfute l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1991. Des scientifiques comme Richard Von kraft Ebing ont essayé de la justifier en parlant de « dégénérescence neuropathique héréditaire », d’autres comme Sigmund Freud parlait d’« une variation de la fonction sexuelle, provoquée par un arrêt du développement sexuel ». 

Cependant, le XXe siècle a montré que l’identité sexuelle n’est pas assujettie à la génétique ou à des différences au niveau cérébral, le dénombrement des chromosomes et le diagnostic des glandes endocrines ne révèlent pas d’anomalie ou de signe physiologique distinctif chez l’homosexuel. D’ailleurs une thèse de l’université de Californie à Los Angeles a invalidé depuis 1957 celle selon laquelle l’homosexualité est une maladie mentale. 

L’American Psychiatric Association va retirer à son tour en 1973 l’homosexualité de son manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux. 

Même s’il s’agissait d’une maladie, on ne doit pas la propager mais plutôt œuvrer pour la guérir. 

Restent certaines des plus sûres causes de l’homosexualité : un environnement familial malsain et l’influence de certains films télévisés ou vus sur Internet favorisant l’imitation, par l’enfant, des pratiques homosexuelles, la multiplication d’expériences homosexuelles chez l’adolescent, les forfaits répétés des homosexuels pédophiles, la multiplication des enfants de la rue, l’appât du gain facile ou la recherche de promotion sociale entres autres. Les parents sont interpellés de même que la société et l’Etat, il arrive même que des jouets soient utilisés pour une promouvoir ce genre de déviance, par une sorte de « pédagogie par l’image ».

  • Quelle solution préconisez-vous face à cette menace?
  • Nous devons faire face, avec beaucoup d’intelligence et de détermination, à ceux  qui veulent faire de notre progéniture des individus aux mœurs légères. Prenons au sérieux ce problème ! De l’autre côté, ils ne sont pas en train de jouer. Ils planifient toujours leur forfait avec dextérité.  

Aujourd’hui, même dans la création littéraire, artistique, cinématographique, observez bien le contenu des œuvres qui reçoivent certains Grands prix…. Vous vous rendrez compte, vous même, de l’ampleur du combat intellectuel et culturel à mener, sans attendre. 

Surveillons l’évolution des programmes scolaires, la nature des programmes télévisés, le contenu d’internet visionné par les tout-petits, leurs jouets, leur habillement, leurs fréquentations… bref, soyons simplement vigilants, très regardant sur ce qui nous entoure.

Nous en appelons à la conscience de tous, au sermon des imams dans les mosquées, aux messes des abbés dans les églises, aux émissions des radios et télés pour une bonne sensibilisation constante des citoyens afin de barrer la route à la propagation de l’homosexualité. Ils ont le droit de l’accepter chez eux, nous avons le droit de la refuser chez nous. Leurs « valeurs des lumières » l’acceptent, nos valeurs religieuses et socioculturelles la rejettent. Alors, qu’ils nous foutent la paix.

Tafsir Ndické Diéye

Ecrivain

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